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De la frontera |

Le GARR a organisé, les 22 et 23 novembre 2015 deux journées de sensibilisation dans les sites de Parc Cadeau I et II, de Fond Jeannette et de la communauté de Banane. 550 kits hygiéniques ont été également distribués pour aider les familles revenues de la #RD à combattre l’épidémie qui a déjà fait 17 décès et plus de 40 personnes infectées dans la commune.

  Les 330 familles revenues de la République voisine occupant les sites Parc Cadeau I et II étaient réunies dans un même espace. Elles ont pris part activement aux séances de sensibilisation du GARR. Accompagnée des agents de la protection civile, l’équipe du GARR a mis l’accent sur le danger que représente le Choléra et les précautions à prendre pour éviter toute contamination de cette maladie.

Philippe Poteau, originaire de Hinche et père de 6 enfants, n’a pas caché sa satisfaction.« Le GARR m’a permis de savoir comment me protéger contre le Choléra », a déclaré ce ressortissant haïtien installé à Parc Cadeau I depuis plus de 5 mois.

Les résident(e)s du site d’hébergement de Fond-Jeannette qui sont au nombre de 98 familles, se sont déclarés satisfaits de la séance de sensibilisation et de distribution de kits hygiéniques réalisée par le GARR.

« Nous n’avons plus de mots pour remercier le GARR qui nous a accompagnés. Cette séance de sensibilisation va nous aider à avoir un meilleur comportement face au Choléra », a fait savoir Monsieur Joanès, le chef du site.

Aux termes de la séance, les chefs et cheffes de familles ont reçu chacun un kit hygiénique contenant du savon, du chlore et d’autres produits stérilisants.

Les populations avoisinantes des sites ont,  elles aussi,  pris part aux séances. Elles ont  reçu avec intérêt les conseils de l’équipe du GARR sur les précautions à prendre pour éviter la propagation de la maladie.

Les occupant(e)s des différents sites d’hébergement à Anse-à-Pitres vivent dans des conditions infrahumaines sous des tentes abimées qui sont fabriquées en carton, en paille et en bâche. L’insalubrité dans laquelle ils/elles vivent les expose à toute sorte de maladies notamment : la grattelle, le vomissement, la diarrhée et le choléra.

Vivant sous le poids de la poussière et du soleil, ils/elles espèrent être relocalisés. Malgré la visite de plusieurs organisations nationales et internationales, ils/elles disent avoir constaté que leur situation ne s’améliore pas vraiment.

Le GARR est très préoccupé par cette situation qui règne dans les sites d’Anse-à-Pitres ainsi que dans les localités avoisinantes. Il appelle les responsables de l’Etat et d’autres organisations à voler au secours de ces familles qui vivent dans une situation infrahumaine et qui manifestent de la volonté de retourner dans leur commune natale.

Il encourage aussi des actions concertées pour apporter des réponses appropriées à la situation de ces compatriotes revenus en majorité de la République Dominicaine.