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Cultura y sociedad | Fuente Externa

Aux Gonaïves et dans d’autres communes du département de l'Artibonite, l’ambiance du rara était au rendez-vous pour les fêtes de Pâques. Malgré la grave crise politique et sécuritaire, de nombreux efforts ont été consentis pour la réalisation des festivités auxquelles de nombreux groupes de rara ont pris part.

Du côté de Mapou Chevalier, à l'entrée nord de la ville, des stands ont été érigés. Chaque groupe de rara se donnait comme objectif de porter les plus beaux costumes. Des couleurs, des shows, chaque groupe essayait à sa manière de se démarquer du lot. Des milliers de personnes ont assisté aux défilés les uns les plus intéressants que les autres.

Interrogés par Le Nouvelliste, des responsables de plusieurs bandes ont fait savoir que le rara est une tradition dont on ne devrait en aucun se passer malgré les situations difficiles que traverse le pays. Selon eux, tout a été possible cette année grâce aux supports de membres de la diaspora, de la mairie de la ville et des sacrifices de chaque membre. En guise de support cette année, la mairie des Gonaïves a octroyé à 49 groupes enregistrés une enveloppe de 16 500 gourdes chacun et du matériel évalué à 7 500 gourdes. Selon le président de la commission municipale, Donald Diogène, la situation est difficile mais les efforts de la mairie sont importants pour aider à rallumer le flambeau du rara dans la région. Il invite tous les secteurs à emboîter le pas pour la perpétuité de cette tradition.

 

Par John-Becker Jean