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Opinión | Fritz-Gérald Louis Collaborateur d’Espacio Insular

En marge des élections législatives du 9 aout 2015, tous les yeux sont rivés sur ces dernières qui sont essentielles pour le renouvellement du mandat des représentants du peuple. Dans toutes les rues, l’on peut remarquer les posters, les affiches, les banderoles des candidats brandissant leur message à la nation.

 Plus de 500 millions de gourdes ont été décaissées pour financer les partis politiques. A cet effet, la campagne électorale prend une autre vitesse à la rétine et à l’ouïe de tous. Meetings, rassemblements, réunions, interventions dans les médias et animations musicales se multiplient ces derniers jours pour le bonheur des candidats. Cependant, plusieurs de ces candidats,constate-t-on, n’ont pas un slogan valable. Certains partis politiques adoptent un slogan pour tous leurs candidats, d’autres par contre adoptent les leurs.

Le Petit Robert définit un slogan comme étant une formule concise et frappante qui exprime une idée qu'un émetteur veut diffuser ou autour de laquelle il veut rassembler. Il est sans aucun doute  un outil essentiel de communication en politique qui est utilisé soit pour symboliser ou résumer le programme ou l'idéologie d'un candidat, ou un parti politique.

En ce sens, nombreux sont les slogans  véhiculés lors des campagnes électorales 2015 qui ne répondent pas aux critèresprésentés dans les lignes ci-dessus. Ils représentent de préférence le coté anarchiste et inepte des candidats.  Les slogans : Mwen nan konplo a, El commandante, Tougol, Arebòbòt la,Noufekkaretravay, Kotesa’npa ka fe la, Men papawtémoignent de l’ineptie de ces porteurs de slogan.

Pendant que le gouvernement mobilise toute son attention sur ces prochaines joutes électorales, il délaisse comme d’habitude la face éducationnelle des évènements. Or, l’on sait que l’éducation devrait être la priorité de tous et devrait être reflétée dans tous les domaines de la vie courante. De tels slogans ne reflètent pas une image positive de ces candidats car ils démontrent un  manque de maturité en matière d’éducation de ces derniers. Déjà plus d’un se questionne,  la 50e législature sera-t-elle pire que la 49e  en véhiculant de pareille devise ?

Fritz-Gerald LOUIS

 

Collaborateur de EspacioInsular