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Cultura y sociedad | José Luis Soto

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) dénonce la répression menée contre la presse indépendante du Burundi qui hypothèque la crédibilité des élections prévues dans les prochains mois.

Les journalistes et médias indépendants sont dans le collimateur du régime depuis le début de la crise actuelle au pays, » indique la FIJ. « Nous exigeons l’arrêt des attaques et menaces contre les journalistes ainsi que des garanties préalables afin de voir respecter leur indépendance durant la période électorale ».

La FIJ, qui intervenait lors d’une conférence de presse organisée aujourd’hui avec Panos, Radio Netherlands, Vita Reporters sans Frontières au Press Club de Bruxelles, a notamment cité le cas d’Alexandre Niyungeko, président de l’Union burundaise des journalistes (UBJ) affiliée à la FIJ, qui est menacé de mort et vit dans la clandestinité depuis plus d’une semaine.

La Fédération africaine des journalistes(FAJ), groupe africain de la FIJ a interpellé la semaine passée le président burundais pour le mettre en garde contre toute atteinte à la sécurité physique de Niyungeko, lui signifiant que « sa responsabilité de chef d’Etat et celle de son gouvernement sont pleinement engagées, en vertu des traités internationaux que le Burundi a ratifiés, notamment le Statut de la Cour pénale internationale