Se voir obligé de reculer, en voulant aller de l’avant
Se taire, à force de crier haut et fort
Jeûner jusqu’à succomber, autour d’une table garnie
Mourir de soif, près de la source du fleuve de vie
Avoir peur, sous un ciel étoilé et majestueux
Se résigner à l’affreux réel, au milieu de l’univers des possibles.
Le monde dans son ensemble désespère,
en dépit de multiples îlots d’espoir et de résistance, mis sous le boisseau des pauvres
et à l’encontre de quelques oasis de paix et de prospérité, placés sous haute surveillance.
L’humanité a besoin aussi de la poésie pour rêver l’impossible et pour y tenir :
La poésie comme anticorps
La poésie comme le dernier rempart de l’espérance
La poésie comme contrepoint.