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De la frontera |

Le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Refugiés (GARR) salue la présence dans les zones frontalières de plusieurs organisations nationales et internationales qui, depuis la fin du PNRE en juin 2015, commençaient à s’intéresser à la frontière haïtiano-dominicaine ou au binational, pour répéter le mot à la mode.

Il met toutefois en garde contre toute tentative de certaines structures qui, voulant capter l’attention,  déforment les faits et grossissent les chiffres au détriment de la cause des rapatrié-e-s.

 Le GARR juge inacceptable qu’une organisation déclare qu’il n’y a aucune structure d’accueil à Belladère  pour les mineurs non accompagnés. Etant présent dans cette commune depuis plus de vingt ans, il trouve inopportun que de telles affirmations soient faites. Non seulement Il assure l’accueil et la réinsertion des rapatrié-e-s, il coordonne un projet de prise en charge pour les mineurs non accompagnés de concert avec d’autres partenaires dont l’Institut de Bien-être Social et de Recherche(IBERS).

De plus, le Bureau du GARR à Belladère est connu de toutes les organisations qui travaillent sur cette problématique au niveau de cette zone frontalière. L’adresse du Bureau figure même dans le plan de contingence de l’Etat haïtien pour l’accueil des personnes expulsées. Il reste une référence, un lieu de rencontres, même pour les institutions qui travaillent dans d’autres secteurs. Les chauffeurs de taxi moto, les commerçant-e-s, les entrepreneurs qui se trouvent à proximité du point frontalier, réfèrent ou amènent souvent des rapatriés dans les locaux de l’institution.

 Il faut signaler dans le cadre d’un partenariat entre OIM et des organisations œuvrant dans le domaine de la migration, telles que GARR, SJM et RFJS, un grand effort a été fait pour faire le monitoring des points frontaliers de passage des migrants.

 Conscient de la complexité de l’accueil des rapatriés au niveau de la frontière, le GARR estime qu’il est de toute importance que les institutions concernées s’organisent pour recevoir les expulsé-e-s du territoire dominicain dans le respect et la dignité inhérente à la personne humaine. Il les encourage à travailler de façon complémentaire au bénéfice des ayant-droits.