Contáctenos Quiénes somos
Derechos humanos | Por Redacción Espacinsular

En cette journée commémorative de la Fête du Travail et de l'Agriculture (1er mai), le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) dénonce la situation difficile et les conditions de travail très précaires dans lesquelles évolue une grande majorité de travailleurs migrants haïtiens en République Dominicaine.

Étant en bonne partie en situation irrégulière, ils sont fréquemment victimes d'exploitation et d'abus à la fois de la part des patrons d'entreprises et des autorités.

Les travailleurs migrants contribuent grandement à la croissance économique des pays d'accueil. Selon des données publiées en 2020 par l’Institut National de la Migration de la République Dominicaine (INM) et l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), les migrants haïtiens représentent 28% des travailleurs dans le secteur de l'agriculture et 29% dans la construction.

Malgré leur apport considérable, ils subissent continuellement des traitements discriminatoires basés sur la couleur de leur peau ou leur statut migratoire. Ils sont contraints de travailler au-delà des heures fixées (5h am jusqu’à 5h pm) et ils perçoivent un salaire nettement inférieur à ce qu'ils devraient recevoir.

Face à cette situation, le GARR appelle les autorités haïtiennes à accompagner les travailleurs migrants haïtiens en leur facilitant l'accès à des documents d'identité pour régulariser leur statut migratoire. Car, le processus de régularisation des migrants haïtiens se heurte généralement au problème de la documentation. De plus, l’institution exige aux autorités dominicaines de les traiter avec dignité en leur accordant protection afin qu'ils puissent jouir pleinement de leurs droits et faire recours en cas où ils seraient victimes de violations. 

Le GARR profite pour souhaiter force et courage aux braves travailleurs haïtiens, femmes et hommes, qui affrontent tous les jours l’insécurité pour assurer la survie de leur famille. Il pense aussi d’une façon spéciale à toutes celles et ceux qui ont dû migrer pour trouver des opportunités de travail, et celles et ceux qui sont contraints de fuir le pays à cause de ce climat d’insécurité multidimensionnelle qui sévit dans le pays depuis plusieurs années.

Par ailleurs, le GARR croit que le rétablissement de la sécurité et de l'autorité de l'État, le renforcement du secteur agricole haïtien et la mise en place de politiques publiques qui prennent en compte les besoins essentiels des couches vulnérables peuvent constituer un levier de développement et aussi un frein à la migration forcée des Haïtiens.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Nota de prensa   sometida para su publicación  por el Grupo de Apoyo a Repatriados y Refugiados (GARR) de Haití

2 de mayo de 2022 8: 35 p.m.