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Opinión | Philip Lee/Secretario General WaccGlobal

Le volume d'eau sur Terre peut sembler énorme, mais seulement 3 % est de l'eau douce (glaciers, lacs, cours d'eau et aquifères).

Les deux tiers de cette eau sont des glaces. Aujourd'hui, l'urgence climatique a ajouté la pénurie d'eau à une liste croissante de défis sur tous les continents, les populations pauvres étant les plus touchées.

Malgré les nobles déclarations faites lors de la COP28 (la dernière conférence des Nations unies sur le changement climatique), de nombreuses communautés de foi et militants des droits de l'homme s'inquiètent du peu d'action concertée des gouvernements à la suite des nombreux discours.

Nombre d'entre eux approuvent de nouvelles licences pour l'extraction de pétrole et de gaz, tout en accordant peu d'attention à la pénurie d'eau. Le 29 mai, le Conseil œcuménique des Églises (COE) a organisé un événement axé sur les droits de l'homme afin d'examiner les liens critiques entre la terre, l'eau et la sécurité alimentaire. Des experts et des parties prenantes ont discuté de l'aggravation de la dégradation des terres, de la pénurie d'eau et de l'insécurité alimentaire.

Clarifier les interconnexions entre la terre, l'eau et l'alimentation mets les gouvernements au défi de développer des stratégies plus globales qui soutiennent les écosystèmes, améliorent la sécurité alimentaire et la gestion de l'eau, et contribuent à un avenir durable.

La communication de la complexité de l'urgence climatique exige une approche de la durabilité, de la résilience et de la préparation centrée sur l'être humain. En permettant aux communautés de partager des informations et des connaissances, on leur donne les moyens d'entamer le long processus d'adaptation et de rétablissement.

En Amérique du Sud, et en partenariat avec le Primate's World Relief and Development Fund (PWRDF), la WACC soutient actuellement un projet pluriannuel intitulé « Voix de l’Amazonie », qui utilise la radio communautaire pour encourager la participation à l'élaboration de politiques environnementales locales. Au Burkina Faso, la WACC aide à créer un réseau de journalistes environnementaux pour renforcer la résilience climatique des communautés ruraux en mettant l'accent sur les connaissances et les pratiques locales et autochtones.

Un document d'information d'Oxfam (septembre 2023) définit la sécurité de l'eau comme « la capacité d'une population à préserver l'accès à des quantités adéquates d'eau de qualité acceptable pour maintenir les moyens de subsistance, le bien-être humain et le développement socio-économique ». Pour se préparer et s'adapter aux effets du changement climatique, la population doit également être en mesure de communiquer efficacement.

Ce n'est que lorsque des voix fortes et claires sont entendues en public que la justice climatique et la sécurité de l'eau ont une chance de réussir. La WACC joue son rôle !