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Cultura y sociedad | Servicio Espacinsular

Ne Makandala , Makandal ou Mac Ndal est ce grand homme , ce grand héro dont le nom devrait être connu de tous les kamit de la terre comme un véritable symbole de la lutte , de la libération mentale et physique certaine . Ne Makandala est aussi l’héro central de la lutte de la libération de l’homme en Haïti.

Cependant ma surprise est très grande et amère car je constate que ce grand héro de renommée sans mesure n’est pas du tout connu des Bantou et surtout en Kama.

Les enfants dans Katiopa (Afrique) entreprennent des longues années des formations scolaires et de culture intellectuelle mais sans le souffle d’un seule mot d’histoire de ce qui fut ce grand homme et héro Kamtiou et Haïtien. Ceci est vraiment injuste , insultant et coupable que les programmes scolaires dans Katiopa ( Afrique ) brillamment conçus qui s’époumonent à enseigner aux enfants qui fut charlemagne , Les visigoths , les perses , la Mésopotamie , Moise , Jésus , Christophe Colomb , Diego cao , Cicel Rodhe , Léopold 2 etc… Mais ne garde pas un seul mot sur ce grand révolutionnaire et chef spirituel qui fut Ne MAKANDALA.

Cet article , je le dédie a la mémoire de l’œuvre accomplie par cet grand ancêtre glorifie et qui réclame la reconnaissance , je chante la mémoire , la gloire et la louange de Ne MAKANDAL le grand unificateur et combattant avec les méthodes propres a une Katiopa qui veut arracher sa liberté à n’importe quel prix.

Parce que selon les traditions bantou l’on reconnait quelqu’un par son nom, il est important de toujours commencer par la ; faire une étude sur la valeur intrinsèque et la signification du nom que porte celui que l’on veut connaitre et comprendre.

Dans la pensée Kongo les sons ont une importance très déterminants dans l’articulation d’une langue, et le langage est formé de la somme et la combinaison des plusieurs sons.

Le mot « Ne » que j’utilise comme préfixe au nom Makandal est une marque de respect et de considération profonde seulement. Il veut dire le moi qui est dans l'autre, la grandeur du moi le « N » le divin qui est l'autre. Tandis que Makandala lui veut dire celui qui réunit les familles par sa lumière, sa connaissance. Ceci peut s’entendre de la manière suivante

Ma = la forme du pluriel, exemple : lisolo = singulier et Masolo = pluriel ; likaku = singulier et pluriel = Makaku, libota =singulier et mabota =pluriel.

Kanda = la famille cad la somme de tous les souffles d’un groupe lie’ par le lien du ventre.

La = la lumière, la connaissance ; La vient comme diminutif du LANGA.

Makandal est le nom que les différents récits historiques qui existe encore sur ce héro se réfère pour parler de lui jamais il n’a été nommé sur cette référence de Ne Makandal mais plutôt Makandal. Ici dans cet article, j’utilise la nomination Ne makandala pour lui faire honneur et reconnaitre son œuvre, sa grandeur mais plus, exprimer ma profonde gratitude à ce brave et Grand ancêtre.

HISTOIRE DE NE MAKANDALA OU MAKANDAL 

La petite histoire de Ne Makanda avait commencé au royaume Kongo en Kama centrale plus précisément dans Kongo dia luango en plein début du 18eme siècle. Alors que la découverte de l’ile de Haïti une propriété « des indiens » Arawat et Taino avait donné’ des prospects de colonisation et de l'exploitation, un jeune enfant sera volé au Kongo, c’était Ne Makandala .

Haïti est parti d’une des iles dans la mer des caraïbes en Amérique centrale. Avant son occupation par les conquérants Espagnoles qui le baptisèrent Hispaniola, les habitants autochtones l’appelaient Ayiti or Kisheya qui veut dire :  » la sacrée mère ou notre mère patrie «. Avec la conquête et l’occupation espagnole qui amena l’esclavagisme pour satisfaire les caprices de l’exploitation et du pillage de ces terres.

Les Espagnoles tentèrent en vin d’esclavager les Arawat et les Taino avec conséquences catastrophiques parce que ceux derniers ne se soumettaient pas à la servitude et aux maux qui l’accompagner facilement d’où les taux de mortalité étaient trop élevé’ entre les esclaves Arawat et Taino. Les esclavagistes tentèrent une nouvelle expérience avec les engagés des 3 mois qui étaient des blancs pauvres de l'Europe qui étaient engagés pour travailler dans les plantations pendant 3 ans afin d’acheter leurs libertés. Cette expérience aussi échoua à cause du climat dur et de l’inadaptation des esclaves blancs à la cohersion des plantations. Voilà pourquoi l’Europe se retourna vers Kama pour lui puiser sa ressource en main d’œuvre afin de soutenir l’œuvre de l’exploitation de l’Amérique et l’enrichissement capitalistique des quelques Barons blancs.

Pour ce qui concerne l’ile d'Hispaniola, sa mise en valeur était effectuée aussi en se servant de la main d’œuvre de Kama . Cette situation avait généré’ un commerce très juteux qui était la traite de l’homme noir. Les Bantou étaient rassiés de leurs terres et vendu en Amérique pour servir comme esclave. Toute une machine d’asservissement était montée à cet effet par l'élite Européenne se servant soit des arguments pseudo religieux ou tout simplement de la différence raciale pour rendre cette monstruosité digestible, satisfaisant par ricochet les gouts du lucre insatiable.

C’était dans ces conditions qu’un jeune garçon de plus au moins 12 ans était capturé dans le Kongo dia luango actuelle Gabon aux alentours de l’année 1740. Il était issu d’une famille des chefs coutumiers et avait reçu une éducation traditionnelle très rigoureuse avant sa capture et sa vente au grand marché de cap qui était le point centrale de vente des esclaves dans la cote du nord de l'ile de Saint Dominique . Ce jeune Ne Makandala qui était né probablement quelques années après la révolution au Kongo du mouvement de Yaya Kimpa Nvita . Il est fort probable que ces évènements de la condamnation et exécution de Yaya Kimpa nvita de 1706 étaient encore d’actualité pendant son enfance vers les années 1730. C’était aussi à cette époque que beaucoup des peuples Kongo qui restaient fidèle a la révolution de Yaya Kimpa Nvita était déportés vers les Caraïbes. Ce petit enfant fut acheté par l’esclavagiste M.Lenormand de mezy pour travailler dans sa plantation de canne à sucre à 36 km au nord du marché d’esclave du Cape.

Makandala y travaillant pendant 6 ans cad jusqu’à l'âge de 18ans. C’est alors qu’un évènement crucial qui allait changer tout le cours des évènements de sa vie et lui donné un grand nom dans l’histoire de la lutte de l’acquisition de la liberté du Bantou en Haïti survint. Alors que le jeune Ne makandala a 18 ans voulait épouser une esclave noir qui travaillait comme servante domestique dans la maison de Lenormand de Mezy. Il sera sévèrement molesté et une de ses mains coupées par ce que le maitre ne voulait pas de cette union. A l’époque la punition de flagellation de 50 fouets était une peine qu’aucun noir ne sortait vivant. Cependant, Ne Makandal condamner a la flagellation de 50 fouets par Lenormand de Mezy réussit à fuir et à rejoindre les indiens Arawat , Taino et quelques Bantou qui avaient réussi a s’évader et qui vivaient cacher dans le grand fort d’Haïti . Population qui fut appelé’ les Marrons.

Nous devons signaler ici que les Bantou capturé et vendus en Haïti provenaient de tout Kama notamment du royaume Kongo, du royaume de Dahomey, du Sénégal, de la Mozambique etc…

Ne Makandal à cause de sa large ouverture linguistique et intellectuelle, il est dit qu’il était un grand orateur et capable de parler plusieurs langues tel que le Kikongo, l'arabique, le français et les langues indiennes. Son discours avait une force hypnotique parce que sa connaissance, son éloquence mais surtout sa subtilité de prendre des arguments correctes et sensible laisse ses auditeurs bouche bée’.

Ayant trouvé refuge dans la forêt de Caima, prenant à profit les conditions de la foret qui était très similaire aux forets africaines , utilisant sa connaissance varié de la médecine traditionnelle Bantou et sa vaste connaissance des plantes , il ne suffit pas de beaucoup de temps pour que sa réputation et sa compétence atteint les coins les plus reculé de la foret . Ne Makandal se mit alors à mettre son plan de la libération des Bantou et des Amerindiens en exécution se présentant comme leur sauveur. Il unifia d’abord tous les groupes éparpillés dans la forêt et constitua un grand noyau qui s’articulait sur la spiritualité et art militaire. C’est à cause de son expertise dans la connaissance des plantes toxines, par l’empoisonnement de l’ennemie qu’il exacerba dans sa spécialité. Il forma ces guerriers à connaitre les poisons les plus puissants, efficaces, que la forêt offrait comme arme première et une technique de guérilla très particulière.

Ces réunions se tenaient très tard dans la nuit et comme leader spirituelle, le culte des ancêtres était au centre de sa force. Ayant réussi à rassembler et à coordonner toutes les tribus retirés dans la forêt et ayant constitué une grande armée, Ne Makandala passant à l'étape de la conscientisation des Bantou esclaves qui travaillaient encore dans les plantations. Ses meetings se tenaient toujours la nuit alors qui s’infiltrait dans les plantations pour convaincre ses frères à rejoindre sa cause. Il le faisait aussi dans les cites ou il y avait quelques Bantou libres et détenteurs de l’argents. Son succès dans cette entreprise était total et le taux de mortalité des blancs esclavagistes par empoisonnement était devenu effroyable. Ceci à tel point que les colons et esclavagistes avaient peur de l’Haïti.

A la tête d’une armée de plus de 20.0000 hommes et beaucoup des peuples Marrons, Ne Makandala organisait des raides réguliers dans les plantations des esclavagistes aux conséquences graves. Bien qu’il ait été rapporté à son sujet qu'il fut arrêté plusieurs fois, il est aussi dit qu’il avait la spécialité de s'évader.

C’était en 1757 enfin que Ne Makandala décida un assaut final qui devrait déterminer le nouvel ordre avenir de l’ile de la saint Dominique qu’il fut capturé. Il avait pourtant pris grand soin d’organiser la distribution massive des poisons a tous les sympathisants de la cause pour qu’au jour  » J», alors que les esclavagistes blancs seraient occupés par un grand festin, toutes nourritures et breuvages devraient être empoisonnés. Ainsi à son signale son armée et les Marrons allaient se déferler comme une tornade ou une miche d’abeilles dans sa grand furie sur les colons.

Cependant, ceci n’arriva pas car Ne makandala sera trahi par une Jeune femme combattante appelé Assam. Cette dernière était arrête et torturée vicieusement et ne pouvait plus garder le secret, elle livrera Ne Makandala. La conspiration démasquée, les lieux de regroupement exposés Ne Makandala sera arrêté’ et humilié devant tous ceux qui lui ont donné une très grande considération. cependant nous devrons souligner que la tradition raconte aussi que Ne Makandal avait successivement réussi a s’évader à plusieurs reprise à ce supplice mais il était recapturé car la brutalité sauvage cad torture , viole , la sodomie des parents devant les enfants que les colons commençaient a imposé à quiconque impliquer de près ou de loin a Ne Makandala avait créé’ un climat de traitrise effroyable .

Ne makandala fut condamné a l’exécution sur le bucher. Il était exécuté le 20 janvier 1758 mais avant son exécution celui-ci promis la victoire et la libération des Bantou de Haïti. Il proféra aussi une malédiction aux colons ou il les promis qu’après cette vie sur terre, il reviendra, se réincarnera comme un moustique pour venir terminer son œuvre. Il viendra mordre et causer des maladies qui les extermineront à coup sûr pour se débarrasser de la domination de l’homme blanc en Haïti.

En ce jour sombre du 20 janvier 1758 Ne Makandala sera mis sur un grand bucher et les colons feront venir de toutes les colonies des esclaves pour être témoins de l’exécution de celui qui était considérer comme leur sauveur. Est ce peut être par ironie de l’histoire que Patrice Lumumba le premier ministre du Kongo libre, sera aussi exécuté le 17 janvier 1961 et aussi le président libérateur de la dictature de 32 ans de Mobutu, Mzee Laurent Kabila sera aussi exécuté le 19 janvier 2002 ? Fermons vite cette parenthèse. L’exécution de Ne Makandala n’avait ralentie l’élan de soulèvement mais pas anéanti, comme le croyaient les colons l’esprit de la quête de la libération d'Haïti. C’est ainsi que 33 ans après son exécution que les adeptes de Ne Makandala ferons forces ensemble une fois de plus pour mettre en déroute les colons et déclarer l’indépendance de Haïti sous le générale Dessalines.

Fuente  : Afro trendZ