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De nouvelles sanctions pourraient bientôt frapper les acteurs impliqués dans la déstabilisation d’Haïti. Lors d’une rencontre avec le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, le sous-secrétaire d’État américain Christopher Landau a affirmé qu’Haïti représentait un fardeau pour les pays de l’hémisphère. (Radio Métropole)

Le diplomate américain a toutefois réitéré le soutien des États-Unis à la mission multinationale de sécurité, soulignant l’intérêt de Washington pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel dans le pays. (Radio Métropole)

OEA

L’OEA dévoile une feuille de route pour Haïti. Le secrétaire général adjoint de l’Organisation des États américains (OEA), Albert Ramdin, a réaffirmé qu’Haïti constitue une priorité pour l’organisation. Il a présenté une feuille de route en cinq piliers, axée sur la sécurité, la stabilité, la démocratie, les droits humains et le développement institutionnel. (Radio Métropole)

BINUH – NATIONS UNIES

Le mandat du BINUH est prolongé jusqu’en 2026. Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2785, prolongeant le mandat du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) jusqu’au 31 janvier 2026. (Radio Métropole, Radio Vision 2000)

Le Conseil a exprimé son intention d’examiner sans délai les recommandations formulées le 24 février par le secrétaire général de l’ONU concernant les rôles potentiels que l’organisation pourrait jouer pour soutenir la sécurité et la stabilité en Haïti. (Radio Vision 2000)

Le représentant d’Haïti à l’ONU, Éric Pierre, a salué la prorogation du mandat du BINUH. Il a plaidé pour un renforcement de la solidarité de la communauté internationale envers Haïti. (Radio Vision 2000)

Selon lui, ce renouvellement devrait favoriser l’instauration d’un dialogue international sincère, le renforcement de la gouvernance, la résolution de la crise sécuritaire, ainsi que la création des conditions nécessaires à l’organisation d’un référendum et d’élections crédibles. (Radio Vision 2000)

De son côté, Dorothy Shea, ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies, a qualifié cette prolongation « d’étape importante » dans l’accompagnement d’Haïti sur la voie de la transition démocratique. Elle a rappelé que le BINUH constitue un élément central de la réponse internationale à l’insécurité dans le pays. (Radio Vision 2000)

L’ancien diplomate Pierre Antoine Louis a qualifié le renouvellement du mandat du BINUH de « fait divers », estimant qu’il ne repose pas sur une analyse sérieuse de la dégradation de la situation en Haïti. Il appelle au retrait pur et simple de la mission onusienne. (Radio Vision 2000)

RÉFÉRENDUM – ÉLECTIONS

L’ancienne constituante Chantal Hudicourt-Ewald a critiqué certaines dispositions de l’avant-projet de Constitution. Elle plaide pour un encadrement strict des régularisations a posteriori. (Radio Métropole)

Le parti politique UNIR Haïti s’oppose à l’organisation du référendum constitutionnel et des élections par le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement. « Les dirigeants actuels ne bénéficient pas de la confiance de la population. Ils ne sont donc pas habilités à engager le pays sur la voie électorale », a déclaré Clarens Renois, coordonnateur du parti. (Radio Vision 2000)

Ce dernier dénonce également les divisions internes apparentes au sein du CPT, qualifiant ces tensions de « querelles de chapelle » qui, selon lui, fragilisent davantage une équipe de transition déjà largement discréditée par la société haïtienne. (Radio Vision 2000)

CRISE HUMANITAIRE – ACCIDENTS ET INTEMPÉRIES

Un accident de camion a fait plusieurs blessés dimanche, alors que des déplacés de Solino manifestaient pour réclamer leur retour dans leurs maisons. Malgré cet incident, les organisateurs entendent poursuivre la mobilisation. (Radio Métropole)

Par ailleurs, de fortes averses ont provoqué d’importants dégâts dans plusieurs camps de fortune à Port-au-Prince. Des tentes ont été emportées par les vents, aggravant la détresse des réfugiés. Ces derniers appellent les autorités à intervenir en urgence. (Radio Métropole)

PNH – MMAS – FAD’H

Le président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, ainsi que le ministre de la Justice, Patrick Pélissier, ont salué la vigilance et le courage des agents de la Police nationale d’Haïti (PNH) après la saisie de 1 045 kilos de cocaïne, dimanche dernier, au large de l’île de la Tortue. (Radio Caraïbes FM)

Sur son compte X, Fritz Alphonse Jean a rappelé que la criminalité transnationale est au cœur de la violence qui sévit en Haïti. (Radio Caraïbes FM)

Selon le porte-parole de la PNH, le commissaire divisionnaire Michel-Ange Louis Jeune, ainsi que le commissaire du gouvernement de Port-de-Paix, trois étrangers, dont un Jamaïcain, ont été tués dans des échanges de tirs avec la police lors de cette opération. Un présumé trafiquant a été arrêté, et un navire a été saisi par les forces de l’ordre. (Radio Caraïbes FM)

L’opération a mobilisé des unités spécialisées de la PNH, notamment le Bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS) et l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO). (Radio Caraïbes FM)

Selon le journal Miami Herald, le bateau intercepté transportait 40 paquets contenant une poudre testée positive à la cocaïne, pour un total de 1 045 kilos, soit une valeur marchande estimée à 32 millions de dollars américains. (Radio Caraïbes FM)

Les autorités estiment que la drogue était probablement destinée à la République dominicaine, un couloir de transit fréquent pour la cocaïne à destination des États-Unis et de l’Europe. (Radio Caraïbes FM)

Cette saisie représente une victoire majeure pour les forces de sécurité haïtiennes, qui n’avaient pas intercepté une cargaison de cette ampleur depuis 2015, lorsque le navire MV Manzanares, battant pavillon panaméen et surnommé le « bateau à sucre », avait transporté entre 700 et 800 kilos de cocaïne et 300 kilos d’héroïne, pour une valeur estimée à 100 millions de dollars, rapporte le Miami Herald. (Radio Caraïbes FM)

La saisie de dimanche vient renforcer les inquiétudes exprimées par les experts des Nations Unies, relatives aux groupes criminels haïtiens qui ont pris un contrôle quasi total de Port-au-Prince et étendent désormais leur influence à d’autres régions du pays. Cette dégradation continue de la sécurité représente une menace sérieuse pour l’ensemble des Caraïbes et de l’Amérique latine. (Radio Caraïbes FM)