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Noticias | José Luis Soto

RESSE NATIONALE

RadiosLe CEP maintient la date du 24 janvier pour la tenue du deuxième tour de la présidentielle et des législatives complémentaires. Le directeur exécutif du CEP, Mosler Georges, affirme que tout est fin prêt pour l'organisation de ces joutes. (RFM – Radio Signal)

 

andidat à la Présidence de LAPEH Jude Célestin dans un message à la nation confirme sa non-participation aux élections de dimanche. Jude Célestin lance un appel à l’unité de toutes les forces vives du pays pour faire échec au scrutin de dimanche qu’il qualifie de coup d’état électoral de  gifle à la nation. Jude Célestin affirme avoir un plan pour le pays et revendique les idéaux du Président Dumarsais  Estimé. (Radio Ibo – Radio Pacific FM – Radio Scoop – RFM – Radio Solidarité – Radio Mélodie – Radio Caraïbes – Radio Métropole – Radio Signal) 

De son côté, le candidat du PHTK à la présidence, Jovenel Moïse, appelle la population à participer en masse aux élections annoncées pour le 24 janvier prochain. Il estime que le second tour de la présidence est un tournant décisif pour la sauvegarde des institutions républicaines et la consolidation de la démocratie dans le pays. (Radio Vision 2000 – Radio Pacific FM – Radio Scoop – Radio Mélodie – RFM – Radio Signal – Radio Métropole – Radio Kiskeya)

 

 

 

 

 

Sept (7) des dix (10) organisations haïtiennes d’observation électorale refusent d’observer la présidentielle, disent-elles, avec un seul candidat. Selon elles, les conditions ne sont pas réunies pour la journée électorale du dimanche prochain. (MINUSTAH FM – Radio Ibo – Radio Vision 2000 – Radio Scoop – RFM – Radio Kiskeya – Radio Signal – Radio Métropole)

 

 

 

 

 

Dans la foulée, le Conseiller électoral Jaccéus Joseph décide de ne pas déployer son équipe sur le terrain le 24 janvier prochain. L’intéressé a adressé une correspondance au président du CEP en ce sens. Jaccéus Joseph réclame l’application des recommandations de la Commission d’évaluation électorale indépendante. (MINUSTAH FM – Radio Scoop – Radio Kiskeya – RFM)

 

 

 

 

 

Alors qu’une organisation dénommée la Communauté protestante d’Haïti a désigné le pasteur Lucien Métédieu comme remplaçant de Vijionet Demero au CEP, la Fédération protestante d’Haïti indique n’avoir pas encore fait le choix du remplaçant de Vijonet Demero. (Radio Solidarité – Radio Caraïbes – MINUSTAH FM – Radio Vision 2000 – RFM – Radio Kiskeya – Radio Métropole)

 

 

 

 

 

La manifestation de l’opposition contre les élections de dimanche s’est terminée hier à Port-au-Prince dans la violence : Plusieurs véhicules ont été incendiés ou vandalisés, des jets de pierres et des barricades de pneus enflammés ont été constatés. (Radio Mélodie – Radio Ibo – Radio Solidarité – Radio Scoop – RFM – Radio Vision 2000 – Radio Pacific FM – Radio Caraïbes – Radio Signal – Radio Kiskeya – Radio Métropole)

 

 

 

 

 

Trois bureaux électoraux communaux ont été incendiés de dimanche à lundi dans le département du Nord. Il s’agit des BEC du Limbé, Grande Rivière du Nord et de Milot. Des individus non-identifiés ont également tenté de mettre le feu au BEC de Limonade. (Radio Pacific FM – Radio Vision 2000 – Radio Solidarité – Radio Mélodie – RFM)

 

 

 

 

 

La Mission d’observation électorale de l’OEA condamne les violences électorales enregistrées ces dernières 48 heures dans le pays. La Mission d’observation de l’OEA invite les acteurs Haïtiens à rejeter la violence et à manifester pacifiquement. (RFM)

 

 

 

 

 

Le Sénat de la République semble adhérer à l'idée de former un gouvernement de transition après le 7 février, selon le sénateur du Sud'Est, Ricard Pierre. Ce gouvernement aura pour tâche de mener à terme le processus électoral après une évaluation indépendante. (RFM)

 

 

 

 

 

Ouverture hier à Pétion-Ville de la 21e réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’Association des Etats de la Caraïbe (AEC). Les débats portent entre autres sur le développement durable dans la mer des Caraïbes et le renforcement de la coopération entre les pays membres de l’AEC. (Radio Pacific FM – Radio Vision 2000 – Radio Scoop – Radio Ginen – RFM – Radio Signal – Radio Métropole)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRESSE NATIONALE

 

 

 

 

 

 

 

 

PROCESSUS ELECTORAL 

 

 

 

 

 

Radio Métropole : Le Sénat se prépare à réclamer l'arrêt du processus électoral

 

 

 

 

 

Mardi, 19 janvier 2016 06:19

 

 

 

 

 

Des sénateurs révèlent que le Grand Corps envisage de réclamer l'arrêt du processus électoral. Des tractations sont en cours entre deux groupes ont révélé certains sénateurs dont Francisco Delacruz (OPL) et Jean Renel Sénatus (Lide). Le sénateur Ricard Pierre (Pitit Dessalines) confirme qu'une résolution sera adoptée ce mardi afin d'exiger de la Primature et du CEP l'arrêt immédiat du processus électoral. Pour lui le peuple doit utiliser la " légitime défense" pour empêcher la réalisation du scrutin du 24 janvier. Le sénateur Pierre soutient que la majorité des législateurs sont d'avis qu'il faut empêcher la tenue du scrutin du 24 janvier. Il annonce que l'assemblée nationale devra élire un chef d'état le 7 février pour remplacer le président Michel Martelly.

 

 

 

 

 

Le sénateur élu dans le Sud Est est très critique á l'égard du Premier Ministre Evans Paul, qui selon lui ne jouit d'aucune légitimité. Il soutient que le Président du Sénat n'adressera pas de correspondance à M. Paul, qui ne bénéficie pas de la confiance du Parlement. C'est le Secrétaire général du Sénat qui adressera une correspondance au secrétaire de la Primature pour réclamer l'arrêt du processus électoral, précise M. Pierre.

 

 

 

 

 

Le sénateur de Pitit Dessalines révèle que le projet doit favoriser la formation d'un gouvernement de consensus qui aura la charge de boucler le processus électoral. Ce gouvernement devra former une commission d'évaluation électorale afin d'épurer les votes enregistrés au Centre de Tabulation.

 

 

 

 

 

Le gouvernement de transition disposera d'un délai de 6 mois pour réaliser les élections et lancer des programmes visant à améliorer les conditions de vie des couches vulnérables.

 

 

 

 

 

Plusieurs parlementaires dont Evalière Beauplan, proche de Fanmi Lavalas, sont favorables à l'arrêt du processus électoral.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste – Editorial : 24 janvier, le navire des élections prend l’eau

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016

 

 

 

 

 

              Pierre-Louis Opont, comme le capitaine du Titanic, fonce. Des icebergs sont signalés et la banquise est en face. Il fonce quand même, même si Vijonet Demero et Ricardo Augustin sont officiellement débarqués du navire. Même si Yolette Mengual a pris un recul temporaire du CEP alors que les mauvaises langues prétendent qu’elle est dans la cabine à bagages, rêvant d’un destin plus glorieux pour le CEP.

 

 

 

 

 

Comme les mauvaises nouvelles pour Opont et les siens volent escadrille, Jude Célestin, classé au second tour, a dit  un "non, merci" à prendre part à la "mascarade du 24 janvier", sans pour autant quitter la course électorale, a expliqué l'ex sénateur Jean Hector Anacasis au journal lundi soir. Par lettre, Jude Célestin a signifié sa décision, fait l’historique d’un processus électoral tortueux, d’une volonté manifeste du CEP, de l’Exécutif, des « blancs » de faire avaler au pays le « medsin chwal » de ces élections, a détaillé Anacasis Jean Hector. 

 

 

 

 

 

Jude Célestin s’est aussi fendu d’une adresse à la nation diffusé lundi soir sur la toile et dans certains médias. Le président Martelly n’a qu’à prendre un décret pour faire de Jovenel Moïse le prochain président, nargue-t-il, accroché aux recommandations de la commission d’évaluation électorale indépendante.

 

 

 

 

 

Pareil à une lame de fond, Me Jaccéus Joseph, encore lui, est entré en scène ce lundi. Non, il  ne va pas prendre part aux préparatifs du 24 janvier.  Jusqu’au bout de sa logique, le représentant du secteur des droits de l’homme, accusé parfois d’enfumage, de s’accrocher aux privilèges de son poste, complique la vie au CEP.

 

 

 

 

 

Par rapport à l’article 172.1, sans Jaccéus Joseph, et si il n’y a pas de remplaçants aux sièges de Ricardo Augustin et Vijonet Déméro, Pierre-Louis Opont et les quatre autres conseillers s’agitent pour rien.  L’article 172.1 stipule que « le CEP tranche  les différends à travers ses organes contentieux, se prononce  à la majorité des deux tiers 2/3 au moins de ses membres sur la validité des résultats définitifs et les transmet, toutes affaires cessantes, au président de la République pour promulgation et publication dans le journal officiel Le Moniteur ».

 

 

 

 

 

Et l’article 172 du décret indique que « La lettre de transmission des résultats des élections au président de la République pour publication au journal Le Moniteur doit être signée par au moins 2/3 des membres du Conseil ». Dans ce même décret, l’article 3 indique que « le conseil électoral provisoire est dirigé par  9 conseillers électoraux dont les attributions sont fixées par la constitution du 29 mars 1987 amendée et par le présent décret. Les décisions du conseil électoral provisoire sont prises en sessions à la majorité de cinq (5) membres ». Adelante jusqu'au bout? Personne ne le sait.

 

 

 

 

 

Ce  lundi aussi, alors que les conseillers restants étaient dans les régions pour préparer le scrutin, plus d’une demi-douzaine d’organisations  ont dit « non à la consultation du 24 janvier ». Parmi elles, il y a SOFA, CNO, CONHANE, RNDDH, CE-JILAP, POHDH. Ils sont importantes pour crédibiliser un scrutin, les observateurs.

 

 

 

 

 

Le CEP, entre-temps, a sur les bras des incendies de Bureaux électoraux communaux dans le Nord. Preuve que les esprits tendent à se chauffer, à Port-au-Prince, après les déhanchements de la grande foule au premier dimanche d’exercice pré-carnavalesque, des restes de pneus enflammés ont signalés dans certains endroits de la zone métropolitaine de Port-au-Prince ce lundi aussi. Le navire prend l’eau !!!

 

 

 

 

 

Reste à savoir si la situation imposera la sagesse des décisions difficiles à prendre pour sauver les meubles, le sauve-qui peut ou le on-s’en-fout, « adelante! », vogue la galère. Le temps le dira. Qui a dit que la politique est faite pour nous rendre collectivement intelligents dans la poursuite du bien commun? Il n'est pas d'ci. C'est certain....

 

 

           

 

 

Roberson Alphonse

 

 

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Le Nouvelliste : La crise électorale s'intensifie, le CEP ne bronche pas

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016

 

 

 

 

 

              Jour J-5. Plus qu’une conviction. Cela devient une obsession. Le Conseil électoral provisoire ne jure que  par la tenue de la présidentielle le 24 janvier. Pierre-Louis Opont et son équipe se voient déjà dans les bureaux de vote dimanche prochain dès 6 heures du matin  en train de voter. Lundi, le directeur exécutif et le porte-parole de l’institution électorale disent ne pas voir pourquoi les choses seraient autrement.

 

 

 

 

 

Le compte à rebours a commencé. Pour la présidentielle, ce n’est plus qu’une question de jours. Jour J-5. Encore une fois, le CEP se dit prêt. Lorsque Jude Célestin écrira officiellement une correspondance aux conseillers électoraux pour leur faire savoir qu’il ne participera pas aux élections du 24 janvier, « le Conseil se réunira pour prendre une décision et m’informera pour que je puisse mettre la loi en application », a indiqué Me Mosler Georges, directeur exécutif de l’institution électorale. Pour le moment, lundi 18 janvier 2016 4h20 p.m., on n’en est pas encore là. Le candidat de Lapeh n’a encore rien dit au CEP. Pierre-Louis Opont et sa bande poursuivent leur chemin ‘’tèt dwat’’.

 

 

 

 

 

« Au moment où je vous parle, les conseillers sont en région, ils font les préparatifs pour le 24 janvier », a déclaré lundi Me Mosler Georges dans une conférence de presse. Cette fois, quatre conseillers électoraux sur 9 ne répondront pas à l’appel. Il s’agit de Ricardo Augustin et Vijonet Déméro qui ont remis leur démission, Yolette Mengual qui suspend ses activités au CEP et Jaccéus Joseph qui joue à la rébellion tout en conversant ses privilèges. 

 

 

 

 

 

Pour les trois premiers, Mosler Georges minimise le déficit et laisse croire que ce n’est pas une obligation d’avoir un conseiller dans chaque département.  Mais pour le quatrième cas, Roudy Stanley Penn, porte-parole du CEP, a souligné que Jaccéus Joseph est un conseiller comme les autres qui jouit de tous les privilèges. Pour le reste, il ne sait pas. 

 

 

 

 

 

Cependant, dans une correspondance à M. Opont depuis le 16 janvier, Jaccéus Joseph a indiqué, nous citons : « Je décide de ne pas prendre part aux préparatifs du 24 janvier 2016. Cette décision tient compte du fait que les recommandations de la Commission électorale indépendante sont loin d’être satisfaites dans leurs aspects les plus fondamentaux…» Par cette décision, seulement 5 sur 9 des membres du CEP sont en fonction.

 

 

 

 

 

Pour montrer que tout cela ne les intimide pas, Me Mosler Georges énumère les avancées du CEP pour le 24 janvier. La formation des superviseurs et des membres des bureaux de vote se poursuit ; les BEC qui ont été incendiés en début de semaine dans le département du Nord seront rééquipés et opérationnels pour le 24 janvier ; la distribution des accréditations se poursuit ; les centres d’appel pour savoir où voter fonctionnent ; la subvention des partis politiques est disponible… Pour cette partie du scrutin, le gouvernement a mis une enveloppe de 75 millions de gourdes de subvention pour 18 partis politiques, selon Roudy Stanley Penn.

 

 

 

 

 

Me Mosler Georges a fait savoir que le CEP a adressé deux correspondances aux deux candidats, Jovenel Moïse et Jude Célestin, qualifiés pour le second tour de la présidentielle pour leur demander de désigner chacun, dans un premier temps, deux techniciens qui assisteront à la réception des procès-verbaux dans le Centre de tabulation. Ensuite, ils doivent désigner chacun deux avocats qui travailleront dans l’unité de contrôle qui analyse les P-V au Centre de tabulation.

 

 

 

 

 

Roudy Stanley Penn, porte-parole du CEP, a indiqué aux électeurs qu’ils auront trois choix le 24 janvier : voter pour leur candidat favori, voter contre le candidat qu’ils ne souhaitent pas voir élire et enfin voter blanc.  Selon lui, il revient aux candidats d’inciter les électeurs à aller voter même si de son côté le CEP prend toutes les dispositions nécessaires pour permettre le bon déroulement du processus.

 

 

 

 

 

A une question directe d’un des journalistes présents à la conférence de presse demandant si les élections vont avoir lieu le 24 janvier prochain, le porte-parole répond par une autre question : « Pourquoi ne devraient-elles pas avoir lieu le 24 janvier ? Il n’y a aucun doute sur le 24 janvier jusqu’à ce que l’Etat, pour une raison quelconque, décide autrement. »

 

 

Robenson Geffrard

 

 

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Radio Métropole : Seuls 5 conseillers sont impliqués dans le scrutin

 

 

 

 

 

Mardi, 19 janvier 2016 06:20

 

 

 

 

 

Le conseiller électoral Jacseus Joseph refuse de participer aux préparatifs pour l'organisation du second tour de la présidentielle et des législatives du 24 janvier 2016. Dans une correspondance au président du CEP, Pierre Louis Opont, le représentant du secteur des droits humains au sein de l'organisme électoral justifie sa décision par le refus du CEP d'appliquer les recommandations de la commission indépendante d'évaluation électorale.

 

 

 

 

 

M. Joseph, qui n'avait pas paraphé les résultats du premier tour de la présidentielle, confirme ses réserves en ce qui a trait au fonctionnement du CEP.

 

 

 

 

 

Les responsables d'organisation de défense des droits humains ont à plusieurs reprises réclamé la démission de M. Joseph, jugeant qu'il doit abandonner une institution décriée.

 

 

 

 

 

Seulement 5 conseillers électoraux sont impliqués dans les préparatifs pour le scrutin du 24 janvier. Deux conseillers Ricardo Augustin et Vijonet Demero avaient démissionné et deux autres, Yolette Mengual et Jacseus Joseph ont décidé de ne pas s'impliquer dans le processus électoral.

 

 

 

 

 

Cette conjoncture inédite permet aux hauts cadres du CEP d'avoir la haute main sur le processus électoral. Le directeur exécutif du CEP, Mosler Georges, a révélé hier que des hauts cadres du CEP ont remplacé les conseillers électoraux dans les suivis dans les 10 régions.

 

 

 

 

 

C'est la première fois qu'un conseil électoral de 5 membres se prépare à organiser un second tour de la présidentielle.

 

 

 

 

 

L'absence de 4 membres sur 9 est perçu comme un démembrement par certains secteurs de l'opposition qui pressent d'autres conseillers électoraux á abandonner la machine électoral.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le National : Le CEP pratiquement dysfonctionnel

 

 

 

 

 

18 janvier, 2016 11:25 

 

 

 

 

 

Le 24 janvier, date retenue pour l’organisation du deuxième tour de l’élection présidentielle ainsi que des législatives partielles, arrive à grands pas. Le Conseil électoral provisoire (CEP)  se trouve actuellement dans un pétrin. Les scandales de corruption au niveau du Bureau du contentieux électoral national (BCEN), qui ont contraint certains conseillers électoraux à la démission et au retrait, ont ruiné l’institution électorale en fragilisant le quorum.

 

 

 

 

 

Avec ces démissions en cascade, aujourd’hui, le CEP, de fait, ne compte que cinq membres après la démission du pasteur Vijonet Déméro alors que  le conseiller Jaccéus Joseph, de son côté, a pris sa distance par rapport aux actes du CEP, sans toutefois démissionner ni solliciter une demande de mise en disponibilité.

 

 

 

 

 

C’est un Conseil électoral provisoire quasiment dysfonctionnel qui est en train de poursuivre le processus électoral.  Les démissions et la mise en disponibilité de certains conseillers ont réduit les marges de fonctionnement du CEP. Après les dernières sessions du BCEN concernant les législatives, des  conseillers ont été éclaboussés dans  des scandales de corruption. Yolette Mengual, Vijonet Déméro, Ricardo Augustin, Lourdes Édith Joseph sont parmi les conseillers indexés par des candidats victimes de ces actes de corruption. Ces dossiers qui ont défrayé la chronique ont poussé les Conseillers électoraux Ricardo Augustin et Vijonet Déméro vers la sortie alors que la conseillère Yolette Mengual s’est mise à l’écart des activités du CEP en attendant que lumière soit faite sur sa situation.

 

 

 

 

 

Si, en théorie, l’institution électorale, après ces démissions et mise en disponibilité, est réduite à six membres, dans la pratique elle ne compte que 5 membres. Car, le conseiller Jaccéus Joseph avait annoncé lors d’une conférence de presse avoir pris ses distances avec toutes les activités menées par ce CEP. Sauf que officiellement, le représentant du secteur des droits humains n’a ni démissionné ni   demandé une mise en disponibilité. Cependant, Jaccéus Joseph ne participe plus aux réunions du Conseil selon une source proche de l’institution électorale. Cette situation met le CEP  ces jours-ci dans ses petits souliers. Aucun acte sérieux ne peut être pris par ce conseil miné, décrié  et réduit désormais à 5 membres.

 

 

 

 

 

Avec un tel effectif, le travail de ce CEP  parait plus que  compliqué. Le décret électoral, principale boussole de ce conseil, ne prévoit pas  de pareille situation. En son article 3, il est clairement dit que Le Conseil électoral provisoire est dirigé par neuf (9) Conseillers électoraux dont les attributions sont fixées par la Constitution du 29 mars 1987 amendée et par le présent Décret. Les décisions du Conseil électoral provisoire sont prises en session à la majorité de cinq (5) membres.

 

 

 

 

 

D’autres  décisions pour être effectives doivent être prises à la majorité de 2/3 des membres du  CEP. Pour ce qui concerne la publication des résultats, le CEP a besoin des 2/3 de ses membres  en conformité aux dispositions des articles  172 et 172.1 du décret électoral du 2 mars 2015. « Le CEP tranche les différends à travers ses organes contentieux, se prononce à la majorité des deux tiers (2/3) au moins de ses membres sur la validité des résultats définitifs et les transmet, toutes affaires cessantes, au président de la République pour promulgation et publication dans le Journal officiel « Le Moniteur », précise l’article 172.1 du présent décret.

 

 

 

 

 

Se fondant sur les dispositions légales, ce conseil électoral, dans son état actuel, ne peut poser aucun acte. Car, si certaines décisions peuvent être prises avec une majorité de cinq membres, rien n’est dit sur le quorum pour pouvoir tenir une séance plénière. Au cas où les élections auraient lieu telles qu’annoncées par  le CEP le 24 janvier, sans la nomination de nouveaux conseillers, les résultats ne pourront être publiés pour faute de quorum au sein de l’organisme électoral.

 

 

 

 

 

Déjà, la publication des résultats définitifs pour  les élections municipales conformément aux dispositions de l’article 172.1 du décret électoral, sont bloqués. À environ six jours du 24 janvier, le CEP est réduit à sa plus simple expression. Un conseil dysfonctionnel où les fonctionnaires se contentent   de jouir seulement les privilèges afférents à leurs postes, sans pouvoir régler grand-chose. Du train que cela va, rien n’est garanti avec ce Conseil, même le 24 janvier. Car dans la situation actuelle, les actes que ce CEP peut poser sans violer le décret électoral sont vraiment insignifiants.

 

 

 

 

 

Noclès Débréus

 

 

 

 

 

 

 

 

AHP : Confusion la plus totale à moins d'une semaine du 2 ème tour de la présidentielle annoncée

 

 

 

 

 

20:52 

 

 

 

 

 

AHP/18 janvier 2016-La confusion reste entiere à moins d'une semaine du 2 ème tour de la presidentielle que le CEP dit vouloir organiser le 24 janvier et bien qu'un seul candidat reste dans la course et qu'un calme plat règne sur tout le pays en matière é lectorale

 

 

 

 

 

Après la démission du conseiler électoral   Ricardo AUGUSTIN, representant de la Conférence Episcopale, de  Vijonet DEMERO des  Cultes Réformés et de Yolette MENGUAL, du Secteur Femme, suite à des accusations de corruptions, il reste en principe  6 conseillers electoraux, mais  de ces 6,  le représenant des droits humains, Jaccéus JOSEPH  est inactif.

 

 

 

 

 

Il a fait savoir ce lundi qu'il ne paticipera pas aux nouvelles activités du Conseil , en raison du fait que ce dernier refuse de donner suite aux recommandations de la commission  formée par le chef de l'Etat  pour évaluer la preesidentielle du 25 octobre.

 

 

 

 

 

Jaccéus JOSEPH laisse entendre que pour le moment,  c'est de l'intérieur  qu'il peut mieux dénoncer  les impairs de  ses pairs , en attendant qu'il prenne la grande décision, vu que rien ne peut sortir de bon de ce CEP  vilipandé.

 

 

 

 

 

Restent accrochés jusqu'ici  au poste malgré  tout le deficit de crédiblité et les accusatons de fraudes et de corruption qui pèsent sur le CEP,  Pierre-Louis OPONT, president et representant  Secteur Patronal;  Lucie Marie Carmelle Paul AUSTIN, du Secteur Université;

 

 

Pierre MANIGAT Jr, censé representer le  Secteur Presse,  Lourdes Edith JOSEPH du  Secteur Syndical et Carline Viergelin du Secteur Paysan/Vodou.

 

 

 

 

 

Un conseiller bien connu, encore en poste, a récemment fait savoir à des personnalités du monde de la presse, que s'il s'avérait que c'est un seul candidat qui décide de participer à ce qui se prépare le 24 janvier , il déciderait alors de démissionner.  Tout est désormais clair pour lui, puisque le candidat Jude Célestin a écrit  formelement au president du CEP pour lui faire part de sa décision

 

 

 

 

 

Mais qui des conseilers électoraux restants seraient prêts  à participer à la tenue  d'élections avec un seul candidat,  dans un contexte de si grandes constestations: Qui d'entre eux: sont déterminés a marcher jusqu'au bout avec  Pierre-Louis Opont?:  Marie Cermelle Paul Paul Austin, celle présentéee comme l'un des plus exaltés des conseillers,  Pierre Manigat, le vice-président du CEP,  Lourdes Edith JOSEPH,  Carline Viergelin,   Jaccéus JOSEPH qui quoique tres critique est toujours  là.

 

 

 

 

 

Ce CEP s'est encore vu désavouer en ce debut de semaine avec le refus du Collectif 4 decembre, de  l'OCID ainsi que du collectif composeé du  RNDDH, du CNO, de la POHDH, de la SOFA, du CONHANE et de la JILAP de participer à l'observaton electorale, faisant savoir que les conditons ne sont  pas réunies pour des élections potables.

 

 

 

 

 

Il semble qu'il ne resterait plus que des secteurs de la commnauté inernationale réunis au sein du CORE GROUP,  l'UE et l'OEA qui croient toujours de bon ton de forcer les Haïtienss à  s'enfoncer dans un processus clairement frauduleux et   anti-haitien.

 

 

 

 

 

Dopé par l'appui apparemment inconditionnel d'une partie de la communauté intenationale, le  CEP par le biais de son directeur exécutif et de son porte-parole,  a encore fait   savoir ce lundi que l'institution électorale ne compte pas s'arrêter en ce qu'il croit être le si bon chemin.

 

 

 

 

 

Après la lettre adressée ce lundi au CEP par le candidat Jude Célestin, l'organisme électoral n'a plus de prétexte pour prétendre qu'il organise des elections pour 2 candidats. Mais il faut toujours s'attendre a ce que la conseillère électorale Marie-Carmel Paul Austin tente de trouver une porte de sortie, en pretextant  que la lettre est arrivé trop tard et que quoi qu'il fasse ou quoi qu'il dise, il est quand même candidat.

 

 

 

 

 

Mais, ce qui est surtout certain , c'est que cette semaine sera paticulièrement chaude et troublée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Haiti Press Network : Haïti-élections:le conseiller Jaccéus Joseph ne prendra pas part aux préparatifs du 24 janvier

 

 

 

 

 

Lundi, 18 Janvier 2016 15:24           

 

 

 

 

 

Dans une correspondance adressée au président du Conseil électoral provisoire, Pierre-Louis Opont, le conseiller Jaccéus Joseph, affirme qu’il ne prendra pas part aux préparatifs des élections annoncées par le CEP, le 24 janvier 2016. 

 

 

 

 

 

« Suite à notre conversation au cours de la réunion du Conseil, en date du 14 janvier 2016, autour de ma participation éventuelle au processus électoral et après discussions avec certaines organisations du secteur des droits humains, je décide de ne pas prendre part aux préparatifs du 24 janvier 2016 », a écrit le représentant du secteur des droits humains au président du CEP.

 

 

 

 

 

Cette décision, poursuit-il, tient compte du fait que les recommandations de la Commission Électorale  Indépendante (CEEI) sont loin d’être satisfaites dans leurs aspects les plus fondamentaux.

 

 

 

 

 

«  En conséquence, en attendant une décision définitive, je réponds négativement aux demandes formulées par le Conseil relatif au déploiement de mon équipe sur le terrain dans le cadre du processus électoral », a-t-on lu dans la lettre de M. Jaccéus Joseph.

 

 

 

 

 

Apres cette décision du conseiller Jaccéus Joseph, l’institution électorale dirigée par Pierre-Louis Opont, ne compte que 5 membres actifs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : Jude Célestin : « Ils seront seuls dans leur mascarade. »

 

 

 

 

 

Le message à la nation de Jude Célestin, rendu public ce lundi 18 janvier 2016, via une vidéo de 12 minutes environ, fustige, accuse le pouvoir en place, interpelle la communauté internationale et fait appel aux partis politiques dont il réclame la solidarité. Le candidat, déclaré deuxième par le CEP lors du premier tour de la présidentielle du 25 octobre dernier, réclame l’aide de toute la population pour faire échec à la réalisation du second tour du scrutin prévu pour le 24 janvier prochain.

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016          

 

 

 

 

 

              « Peuple haïtien, participer au second tour de l’élection présidentielle organisée par ce CEP-là, et ordonné par cet exécutif-là, sous l’obédience de ces amis-là, serait une faute grave. Un homme doit savoir s’arrêter », déclare Jude Célestin affichant clairement son refus de participer à ce second tour de scrutin : « Ils seront seuls dans leur mascarade. »

 

 

 

 

 

Le candidat de Lapeh, qui commence en citant un passage du discours d’investiture prononcé le 16 août 1946 par-devant l’Assemblée nationale par l’ancien président Dumarsais Estimé, estime que quiconque participe à ces élections trahira la nation et que le crayon de l’Histoire se chargera d’écrire le nom de ce Conzé.

 

 

 

 

 

Plus loin, Jude Célestin déplore le fait que l’exécutif n’a pas appliqué les recommandations de la commission qu’il a lui-même créée et accuse le président Martelly, qui est aux ordres des « Blancs », de faire la sourde oreille, de se mettre au diapason avec les puissantes étrangères qui clament haut et fort que les élections du 9 août et du 25 octobre se sont bien déroulées.

 

 

 

 

 

Jude Célestin dit vouloir être président d’Haïti afin de pouvoir prendre fait et cause de la classe moyenne, dont il fait partie, et qu’il a vue fuir le pays en grand nombre vers des cieux plus cléments. Il veut être le président du rassemblement capable, dit-il, de réunifier le citadin et le paysan des mornes. Il ne veut pas être un « papa bon cœur » mais quelqu’un qui comprend les problèmes et qui apporte des solutions : irrigation, crédit pour les détaillants, crédit pour l’agriculture, débouchés pour l’écoulement des produits, des maisons décentes, des usines, des écoles dignes pour leurs enfants. « Je ne promets pas tout en un seul jour mais je promets de travailler dur pour y arriver ».

 

 

 

 

 

« Lè a rive », martèle l’ancien DG du CNE, tel un leitmotiv, pour signifier l’urgence de la situation, pour, entre autres, casser ce cercle vicieux de l’assistanat perpétuel, renforcer toutes les institutions du pays pour que plus jamais il n’y ait ce genre de crise dans le pays, pour que cesse le vol des élections, pour que le mot justice ait enfin du sens.

 

 

 

 

 

En outre, il promet un climat favorable aux investisseurs tant locaux qu’étrangers et s’engage à protéger ceux qui investissent leur temps, leur argent, leur sueur et leur sang.

 

 

 

 

 

Pour les dubitatifs, les sceptiques, Jude Célestin révèle qu’il a un plan, un programme. « Faites-moi confiance, écoutez-moi. Je parle peu mais lorsque je parle, je le fais à bon escient », déclare le candidat de Lapeh, qui dit être à l’écoute de la population quand il n’est pas en train de parler.

 

 

 

 

 

« Lorsque je serai président, je le serai légalement, constitutionnellement, avec la population haïtienne. Je refuse de participer à cette mascarade qui n’a qu’un seul but : faire avaler des couleuvres à la population haïtienne. Il faut arrêter de nous prendre pour des idiots », soutient avec véhémence Jude Célestin.  

 

 

 

 

 

« Ce qu’ils veulent faire le 24 janvier n’est pas une élection mais une sélection, une gifle à la majorité de la population, un affront à la démocratie, une insulte à la nation », ajoute-t-il. « Seule Haïti assumera les conséquences de cette crise […] Je vous en conjure, faites le bon choix », prévient ce dernier, qui en est à sa deuxième participation consécutive aux élections présidentielles organisées dans le pays.

 

 

 

 

 

Jude Célestin termine son adresse comme il l’avait commencée en reprenant Dumarsais Estimé.

 

 

 

 

 

 

 

 

AlterPresse : Haïti, des élections le 24 janvier « pas avec Jude Celestin »

 

 

 

 

 

mardi 19 janvier 2016

 

 

 

 

 

P-au-P., 18 janv. 2015 [AlterPresse] --- C’est décidé, le candidat de la Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation haïtienne (Lapeh), Jude Celestin, ne participera pas au second tour de la présidentielle du 24 janvier face à Jovenel Moise du Parti haitien tèt kale (Phtk) au pouvoir.

 

 

 

 

 

Il l’a annoncé dans un message radio-télévisé ce 18 janvier, qualifiant à l’avance l’exercice prévu dimanche prochain de « mascarade ».

 

 

 

 

 

« Je refuse de participer à cette mascarade qui n’a qu’un seul but, faire avaler des couleuvres à toute la population haïtienne », martèle-t-il.

 

 

 

 

 

Alors que depuis le lancement du processus du deuxième tour, seul le candidat du pouvoir, mène campagne, Jude Celestin a demandé en vain au Cep de prendre en compte les recommandations d’une commission présidentielle d’évaluation du premier tour, entaché de fraudes.

 

 

 

 

 

« Ce qu’ils veulent faire le 24 janvier, n’est pas une élection, mais une sélection », dit-il, ajoutant que c’est un affront à la démocratie, une insulte a la nation.

 

 

 

 

 

Il invite toutes les couches de la population à faire preuve de patriotisme et à lutter contre la tenue du deuxième tour dans les conditions actuelles, une perspective considérée comme « un coup d’État électoral ».

 

 

 

 

 

« Nous devons combattre cet évènement de toutes nos forces », lance-t-il .

 

 

 

 

 

Pourtant « je veux être président d’Haiti », affirme Jude Celestin, pour que le pouvoir actuel ne continue pas à « détruire le pays », dont le candidat de Lapeh dresse un tableau sombre.

 

 

 

 

 

Précarité, dépérissement des classes moyennes, faiblesse des institutions démocratiques, corruption, impunité, cadre inapproprié aux investissements et aux affaires, absence de services sociaux de base, sont entre autres des réalités mises en relief par Celestin.

 

 

 

 

 

Celestin identifie les actuels responsables de l’État, le Cep et la communauté internationale comme « les instigateurs » de la crise qui secoue le pays depuis les rendez-vous électoraux des 9 aout et 25 octobre 2015.

 

 

 

 

 

« Communauté internationale, n’ayez pas deux poids et deux mesures, une démocratie pour vous, une démocratie pur nous », déclare-t-il.

 

 

 

 

 

La communauté internationale, à travers ses représentations diplomatiques, ne cesse de faire pression pour la poursuite du processus afin de tourner au plus vite la page des élections.

 

 

 

 

 

Jude Celestin invite les partis politiques à se joindre a lui pour arrêter cet « outrage aux idéaux républicains ».

 

 

 

 

 

Pour sa part, lors d’une conférence de presse, Jovenel Moise encourage à nouveau les électeurs et électrices à se rendre aux urnes le 24 janvier, un exercice qui, selon lui, contribuera à consolider la démocratie.

 

 

 

 

 

Des organisations nationales d’observation des milieux de droits humains et d’autres secteurs de la société ont annoncé qu’elles ne superviseraient pas les activités prévues le 24 janvier.

 

 

 

 

 

Pressurés par leurs secteurs d’appartenance, 2 conseillers électoraux ont démissionné et 2 autres ont annoncé la cessation de leurs activités au Conseil. Ce qui porte à 5 le nombre de conseillers disponibles pour poursuivre le processus. A partir de ce moment, le Conseil ne dispose plus de la majorité requise pour prendre certaines décisions, suivant la loi électorale.

 

 

 

 

 

Plusieurs sénateurs annoncent qu’ils travaillent à une proposition de résolution pour demander au Cep de surseoir à l’organisation du deuxième tour de la présidentielle et des législatives partielles.

 

 

 

 

 

Le climat tend à se détériorer. Une manifestation organisée par des partis d’opposition ce 18 janvier a causé des troubles à la capitale, où des barricades de pneus enflammés ont été dressés et des véhicules incendiés.

 

 

 

 

 

La veille, des inconnus ont mis le feu à plusieurs Bureaux électoraux communaux (Bec) dans le nord du pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : Jovenel Moïse n’entend pas lâcher prise

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016

 

 

 

 

 

              En dépit des critiques qui fusent de toute part, Jovenel Moïse, candidat à la présidence du Parti haïtien tèt kale (Phtk), ne ralentit pas sa course. Le week-end écoulé, il était dans le haut Artibonite pour la dernière ligne droite de sa campagne électorale.

 

 

 

 

 

M. Moïse est l’une des rares personnalités du pays qui croient en l’organisation du second tour de la présidentielle le 24 janvier prochain. Le refus de Jude Célestin - son rival-  de participer au scrutin, la situation implosive du Conseil électoral provisoire (CEP) semblent ne pas l’ébranler. Très optimiste et ferme dans son discours, le candidat invite ses proches et ses sympathisants à se rendre aux urnes. Le changement tant espéré», a-t-il fait savoir, doit passer par le renouvellement du personnel politique.   

 

 

 

 

 

«Vous m’aviez mis en tête de liste. Je ne vais pas négocier ce vote. Et je vous demande de reproduire la même chose», a indiqué M. Moïse, qui s’est dit prêt à aller jusqu’au bout de son rêve. Il s’en est pris aux politiciens qui réclament la formation d’un gouvernement de transition dans le pays. Selon lui, cette formule n’apportera rien de concret à la nation.

 

 

 

 

 

Le champion du PHTK avoue qu’il n’aura aucun problème à composer avec ceux qui exigent son éviction s’il accède à la magistrature suprême de l’Etat. Sa plus grande vision, a-t-il rappelé, est d’innover, de poursuivre les bonnes actions et de corriger les erreurs de son prédécesseur et mentor, Joseph Michel Martelly.     

 

 

            

 

 

Jodherson Cadet

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : Jovenel Moïse continue de croire au 24 janvier

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016

 

 

           

 

 

Le candidat à la présidence du PHTK s’accroche au second tour du scrutin présidentiel. Au moment où tous les clignotants sont au rouge et que son concurrent confirme au CEP sa volonté de ne pas participer à l’élection du 24 janvier, Jovenel Moïse continue à encourager ses partisans de se rendre aux urnes.

 

 

 

 

 

Dans une déclaration lue à la presse lundi matin, le candidat du PHTK s’est montré confiant dans l’aboutissement du processus électoral. Devant les caméras à l’hôtel Kinam, Jovenel Moïse s'est même permis d'évoquer l’après élection.

 

 

 

 

 

« Les élections du 24 janvier 2016 sont cruciales pour notre pays, parce qu’elles nous offrent l’occasion de conforter nos valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité en mettant en œuvre des projets novateurs pour agir sur les problèmes du pays », a déclaré le candidat du pouvoir, arrivé en tête du premier tour de la présidentielle.

 

 

 

 

 

« Parce que je suis par nature optimiste et un acteur du changement, je crois qu’il est de ma responsabilité de participer à ces élections pour incarner l’espoir et  redonner confiance à nos concitoyens»,  a poursuivi Jovenel Moïse, qui ne laisse aucun doute quant à sa volonté de prendre part au second tour des joutes.

 

 

 

 

 

Entre-temps, son concurrent du parti LAPEH, Jude Célestin, continue de proclamer son refus de prendre part au scrutin prévu le dimanche 24 janvier. Jude Célestin a écrit officiellement lundi soir au Conseil électoral provisoire pour annoncer qu’il ne participera pas aux élections de dimanche prochain. Dans une déclaration préenregistrée, le candidat de LAPEH a dénoncé les élections que le CEP se prépare à organiser dans moins d’une semaine.

 

 

 

 

 

Un tout autre son de cloche du côté du candidat du parti au pouvoir. « Si le peuple, à travers son vote, me confie la destinée du pays, pour continuer, améliorer et innover, je veux être le président de la République qui répond aux aspirations de la population, à une gestion saine des affaires publiques, et qui privilégie la transparence et l’écoute », a dit nèg bannann nan qui visiblement ne pense qu’à la magistrature suprême.

 

 

 

 

 

Jovenel veut concerter

 

 

 

 

 

« Si le peuple, à travers son vote, me confie la destinée du pays, je prends l’engagement d’instaurer un cadre de concertation permettant au peuple de dialoguer avec les responsables de l’État sur l’évolution des projets, sur la gestion des affaires publiques et sur le fonctionnement des institutions, a indiqué le candidat, qui rêve grand. La concertation avec les acteurs de la vie nationale est importante pour un dialogue fructueux avec les différentes sensibilités politiques, sociales, religieuses et économiques du pays. »

 

 

 

 

 

Plus que jamais optimiste, Jovenel Moïse a encouragé les Haïtiens à préparer avec lui l’avenir du pays en se rendant aux urnes dimanche prochain. Les élections de dimanche consistent, selon lui, en un rendez-vous avec l’histoire.

 

 

 

 

 

« Je vous invite à  participer aux élections du 24 janvier 2016 et à voter pour moi pour devenir le prochain président de la République à qui vous confierez le destin du pays pour les 5 prochaines années », a déclaré Jovenel Moïse, qui considère le second tour des élections du 24 janvier comme un tournant décisif pour le sauvetage des institutions républicaines et pour la consolidation de la démocratie en Haïti.

 

 

 

 

 

« Soyez au rendez-vous de l’histoire, la grande histoire, que nous allons écrire ensemble, a poursuivi le candidat du pouvoir. Soyez l’acteur de votre destin en joignant votre histoire personnelle à l’histoire du pays. Je vous invite à devenir des bâtisseurs des œuvres qui résistent aux caprices du temps et à l’incompréhension des hommes qui ne vivent qu’au passé », a ajouté Jovenel Moïse sur un ton rassurant.           

 

 

 

 

 

Louis-Joseph Olivier

 

 

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Haiti Press Network : Haïti-Elections: Jovenel Moïse invite les haïtiens à voter en sa faveur le 24 Janvier 2016

 

 

 

 

 

Lundi, 18 Janvier 2016 14:09           

 

 

 

 

 

A six jours de la tenue du second tour de l’élection présidentielle, le candidat à la présidence du PHTK Jovenel Moïse, lançant un appel à la non violence a, lors d’un point de presse le 18 janvier 2016, invité ses partisans et la population haïtienne en général à voter en sa faveur le 24 janvier prochain, et à en faire de même pour tous les candidats du PHTK.

 

 

 

 

 

Alors qu’il défile visiblement en solitaire dans la course électorale, le candidat à la présidence du PHTK Jovenel Moïse qui devrait affronter Jude Célestin de LAPEH au second tour de la présidentielle, continue d’inviter ses partisans à voter en sa faveur.

 

 

 

 

 

Selon le candidat du PHTK, le second tour des élections se veut un tournant décisif pour le sauvetage des institutions républicaines et pour la consolidation de la démocratie en Haïti.

 

 

 

 

 

«Les élections du 24 janvier sont cruciales pour le pays. Soyez au rendez-vous de l’histoire ! », a martelé Jovenel Moise qui sollicite l’appui et l’esprit de sacrifice de la population dans la perspective d’une nouvelle page d’histoire, dit vouloir contribuer au renforcement des acquis démocratiques s’il devient président de la République.

 

 

 

 

 

Saluant la rentrée parlementaire du 11 janvier dernier, Jovenel  Moïse estime que «c’est un pas important dans le renforcement de la démocratie».

 

 

 

 

 

Rappelons que Jude Célestin de LAPEH, membre du G8, continue d’afficher son désaccord quant à la tenue du second tour de la présidentielle par le CEP le 24 janvier 2016 sans la mise en application des recommandations de la commission d’évaluation électorale indépendante (CEEI) créée par le président Michel Martelly.

 

 

 

 

 

Evens PIERRE-LOUIS

 

 

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AlterPresse : Haïti-Élections : Des organisations nationales d’observation manqueront à l’appel

 

 

Le Collectif 4 décembre décline l’invitation du Cep

 

 

mardi 19 janvier 2016

 

 

 

 

 

P-au-P, 18 janv. 2016 [AlterPresse] --- Plusieurs organisations d’observation électorale expriment leur refus d’observer le second tour de la présidentielle et des législatives partielles prévues pour le dimanche 24 janvier 2016, lors d’une conférence de presse, ce lundi 18 janvier 2016, à laquelle a assistée l’agence en ligne AlterPresse,

 

 

 

 

 

Le Conseil électoral provisoire (Cep) veut faire passer pour des élections, « la consultation programmée pour le 24 janvier 2016 », dénonce la coordonnatrice de la Solidarité des femmes haïtiennes (Sofa), Marie Frantz Joachim, lors de la conférence.

 

 

 

 

 

Depuis le lancement du processus du deuxième tour, seul le candidat du pouvoir, Jovenel Moise, mène campagne. Jude Celestin de l’opposition a annoncé son retrait après avoir demandé en vain au Cep de prendre en compte les recommandations d’une commission présidentielle d’évaluation du premier tour, entaché de fraudes.

 

 

 

 

 

Les principales recommandations des organisations d’observation électorale ont été également ignorées, déplore la dirigeante féministe.

 

 

 

 

 

A travers l’organisation de ces élections, le Cep et le pouvoir en place cherchent à violer, de manière systématique, les droits du peuple haïtien et engager le pays dans beaucoup plus de troubles et d’instabilité, met-elle en garde.

 

 

 

 

 

Le Cep a prouvé qu’il ne veut pas faire marche arrière, en publiant la liste d’organisations qualifiées et accréditées à observer les élections programmées pour le 24 janvier 2016, regrette-t-elle.

 

 

 

 

 

L’assistante responsable de programme au Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), Marie Yolène Gilles, indique, pour sa part, que la décision de ne pas observer les élections du 24 janvier 2016 sera formellement annoncée dans une lettre au Cep. Ce dernier est très décrié et souffre de sérieux problèmes de légitimité et de crédibilité, fustige-t-elle.

 

 

 

 

 

Lorsque les conditions seront réunies pour l’organisation de vraies élections dans le pays, les organisations d’observation électorale pourront continuer à jouer pleinement et objectivement leur rôle, précise-t-elle, soulignant que celles-ci restent et demeurent au service du peuple haïtien.

 

 

 

 

 

Les organisations protestataires disent prendre acte de la décision de l’institution électorale de compléter les législatives et d’organiser à tout prix le deuxième tour de la présidentielle avec un seul candidat à la présidence, Jovenel Moïse du Parti haïtien tèt kale(Phtk).

 

 

 

 

 

Le Conseil d’observation électorale (Cno), le Conseil des acteurs non étatiques (Conhane), la Solidarité des femmes haïtiennes (Sofa), le Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (Pohdh) et la Commission épiscopale nationale Justice et Paix (Jilap) appellent encore une fois au respect des droits civils et politiques, des droits à la participation et à l’autodétermination du peuple haïtien.

 

 

 

 

 

Par ailleurs, l’organisation citoyenne Collectif du 4 décembre a décliné le 16 janvier l’invitation du Cep à prendre part à l’observation électorale.

 

 

 

 

 

« Compte tenu du contexte, pour le moins inadéquat, entourant le processus de choix prévu le 24 janvier prochain, le Collectif décline cette invitation » et annonce, dans une lettre au Cep, « qu’il se rendra disponible à assumer telle responsabilité dès que les conditions acceptables auront été mises en place ».

 

 

            

 

 

 

 

 

Radio Métropole : Des observateurs locaux boycottent le scrutin

 

 

 

 

 

Mardi, 19 janvier 2016 06:18

 

 

 

 

 

Plusieurs organisations haïtiennes impliquées dans l'observation électorale annoncent qu'elles ne participeront pas au scrutin du 24 janvier 2016.

 

 

 

 

 

Les responsables de la coalition nationale d'observation électorale composée du Conseil National d'Observation électoral (CNO), Solidarité Fam Ayisyen (Sofa), Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Conseil Haïtien des Acteurs Non Etatiques (Conane), Jistis et paix (Jilap) et la Plateforme des Organisations de Défense des Droits Humains (POHDH) ont fait part de leur refus d'observer le déroulement de la journée électorale du 24 janvier. La coalition justifie sa décision par le refus du Conseil Electoral Provisoire (CEP) d'appliquer les recommandations de la commission indépendante d'évaluation électorale et des organisations d'observation électorale.

 

 

 

 

 

Marie France Joachim (Sofa) soutient que le CEP veut continuer à violer les droits politiques du peuple haïtien puisque les conditions ne sont pas réunies pour la réalisation d'élections honnêtes et crédibles.

 

 

 

 

 

Le collectif du 4 décembre a également refusé d'observer le processus électoral.

 

 

 

 

 

D'autre part l'Ocide, une autre importante coalition d'observation électorale, n'a pas encore pris une décision sur le scrutin du 24 janvier. Toutefois Rony Desroches plaide pour l'instauration d'un dialogue qui permettra un consensus entre les acteurs politiques pour la tenue du second tour de la présidentielle.

 

 

 

 

 

Une autre organisation, Institut Mobile d'éducation Démocratique (IMED) n'a pas confirmé sa participation au scrutin. Ketlie Julien, coordonatrice de l'Imed, assure que les conditions ne sont pas réunies pour l'organisation du second tour de la présidentielle.

 

 

 

 

 

Les missions nationales d'observation électorale justifient leur boycott également par l'absence de deux candidats au second tour de la présidentielle ce qui garantirait la légitimité du vainqueur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le National : Boycott des observateurs locaux

 

 

 

 

 

18 janvier, 2016 11:32

 

 

 

 

 

Une journée électorale sans observateurs. Voilà ce qui se profile à l’horizon pour le 24 janvier, date retenue pour la tenue de la présidentielle et des législatives partielles. Les organisations de droits humains habituellement impliquées dans l’observation des élections ont décliné l’invitation du CEP  qui les a placées sur une liste d’organisations habilitées à observer le déroulement du scrutin. Elles rejoignent le collectif du 4 décembre de Jean Robert arguant qui avait déjà, en fin de semaine écoulée, manifesté sa volonté de bouder l’invitation du Conseil.

 

 

 

 

 

Pour ces organisations de la Société civile réunies au local du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), tout comme pour d’autres secteurs de la vie nationale, il n’y aura pas d’élections dimanche. C’est plutôt une  « consultation programmée  que le CEP veut faire passer pour des élections », ont-elles fait savoir. Aussi, elles ont rappelé que l’institution électorale dirigée par Pierre-Louis Opont est décriée et souffre de sérieux problèmes de légitimité et de crédibilité.

 

 

 

 

 

Du nombre de ces organisations figurent le  Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Solidarite Fanm Ayisyen (SOFA), le Conseil national d’observation électorale (CNOE), le Conseil haïtien des acteurs non étatiques (CONHANE), la Commission épiscopale nationale Justice et Paix (CE-JILAP), la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (POHDH). Ces organisations ont également dit avoir pris acte de la décision du CEP de compléter les Législatives et d’organiser à tout prix le deuxième tour des élections présidentielles avec un seul candidat à la présidence (celui du pouvoir), le 24 janvier, malgré les cris d’alarme qui montent de la société haïtienne pour les mettre en garde et prévenir la crise politique aux conséquences désastreuses qui semble poindre à l’horizon.

 

 

 

 

 

Certains responsables de ces organisations qui sont intervenues à cette rencontre, dont Marie Yolène Gilles, responsable de programmes  au RNDDH, ont tenu à expliquer que ces entités de la Société civile voulaient rester fidèles à leur mission d’observer les élections, tout en précisant que cette fidélité n’est effective que dans le cas où elle contribuera à la crédibilité du scrutin et à garantir l’inclusion de tous les citoyens/ citoyennes. Aussi, Mme Gilles plaide pour le respect des droits des candidats ainsi que le respect des droits des électeurs et la légitimité des élus/élues qui constituent des éléments indispensables pour un retour à l’État de droit.

 

 

 

 

 

Ces organisations ont vertement critiqué, dans leur plaidoyer, le pouvoir exécutif et le CEP, qui, ont-elles fait remarquer, n’ont manifesté aucune volonté de prendre en compte les principales recommandations des organisations haïtiennes qui ont observé les scrutins du 9 août et du 25 octobre, tout comme le rapport de  la Commission d'évaluation électorale  indépendante qui a été mise  en place à l’initiative même du CEP et du président de la République. Un rapport sur lequel s’appuie également le candidat à la présidence de la Ligue alternative pour le progrès et l’émancipation d’Haïti (LAPEH), Jude Célestin. Ce dernier réclame à cor et à cri l’application des recommandations de la commission qui serait un préalable à toute éventuelle participation au second tour du scrutin.

 

 

 

 

 

Jude Célestin dans l’après-midi du lundi 18 janvier, selon certains médias de la Capitale,  aurait écrit au CEP pour lui faire part de sa décision de ne pas participer aux élections du 24 janvier. Une décision qui interviendrait, plusieurs jours après que M. Célestin eut donné son accord pour dialoguer avec Jovenel Moïse d’après ce qu’avait confirmé Sylvain Exantus, président de la Fédération protestante d’Haïti. Une décision qui aurait compliqué un peu plus les plans du CEP et de Michel Martelly de passer le pouvoir à un président élu le 7 février2016.

 

 

 

 

 

Cependant, une source au CEP, contactée au moment de mettre sous presse cette édition, a confié que la prétendue lettre de désistement de M. Célestin n’était pas encore arrivée au CEP. Aucun conseiller n’aurait été touché personnellement non plus par cette correspondance de nature à chambouler tout le reste du processus.

 

 

 

 

 

La méthode « adelante » priorisée par les décideurs pour foncer vers le 24 janvier semble faire face à de sérieux problèmes. Pour Marie Frantz Joachim de la Sofa, le pouvoir exécutif et le CEP continuent de violer systématiquement les droits du peuple haïtien et d’engager le pays sur les voies d’une crise politique de grande ampleur dont il serait difficile de prévoir tous les contours et ses graves conséquences sur la vie nationale, avec leur entêtement.

 

 

 

 

 

Les élections du 24 janvier 2015 risquent de se dérouler sans observateurs nationaux si nous devons croire ces organisations, dont 7 ont déjà désisté. Si elles  affirment rester mobilisées en vue de jouer objectivement et dignement leur rôle, au moment opportun, Jude Célestin probablement, dans les heures qui viennent, se retirera définitivement de la course.

 

 

 

 

 

Lionel Édouard

 

 

 

 

 

  

 

 

Haiti Press Network : Haïti-élections: des organisations accréditées pour observer les élections du 24 janvier disent NON

 

 

 

 

 

Lundi, 18 Janvier 2016 14:49           

 

 

 

 

 

Des organisations haïtiennes d’observation électorale qualifiées et accréditées par le Conseil Electoral Provisoire  pour observer les élections du 24 janvier 2016,  ont fait savoir qu’elles n’observeront pas la « consultation programmée  du 24 janvier 2016, que le CEP veut faire passer pour des élections ». L’institution électorale dirigée par M. Pierre-Louis Opont est décriée et souffre de sérieux problèmes de légitimité et de crédibilité, ont dénoncé ces organisations.

 

 

 

 

 

Le  Réseau National des Défenses des Droits Humains (RNDDH), Solidarite Fanm Ayisyen (SOFA), du Conseil National d’observation électorale (CNO), le Conseil Haïtien des Acteurs Non Étatiques (CONHANE)  Commission Épiscopale Nationale Justice et Paix (CE-JILAP), la Plateforme des organisations haïtiennes de défense des droits humains (POHDH) sont ces organisations de droits humains qui  disent prendre acte de la décision du CEP de compléter les Législatives et d’organiser à tout prix le deuxième tour des élections présidentielles avec un seul candidat à la présidence (celui du pouvoir), le 24 janvier.

 

 

 

 

 

Selon Marie Yolène Gilles, responsable de Programmes  du RNDDH, ces  organisations haïtiennes d’observation électorale sont  toujours fidèles à leur mission d’observer les élections en vue de contribuer à leur crédibilité et de garantir : "l’inclusion de tous les citoyens/ citoyennes, le respect des droits des candidats/ candidates, le respect des droits des électeurs et la légitimité des élus/élues."

 

 

 

 

 

Ces organisations ont  rappelé  que dans leurs différentes interventions et à travers leurs rapports d’observation du 9 août, du 25 octobre 2015 et du 30 novembre 2015 ainsi qu’à travers la marche du 10 décembre 2015, elles ont toutes appelé au respect des droits civils, des droits à la participation et à l’autodétermination du peuple haïtien.

 

 

 

 

 

Elles ont donc dénoncé le comportement du pouvoir exécutif et du CEP qui n’ont pas pris en compte les principales recommandations de ces organisations haïtiennes d’observation électorale, pas plus que celles de la Commission   d'Evaluation Électorale dite indépendante (CEEI).

 

 

 

 

 

«  Au contraire, le CEP, prouvant qu’il ne veut faire marche arrière,  a même publié une liste d’organisations qualifiées et accréditées pour observer les « élections » programmées pour le 24 janvier 2016, ont déploré ces organisations haïtiennes d’observation électorale.

 

 

 

 

 

En agissant de la sorte,  selon la coordonnatrice de la SOFA, Mme Marie Frantz Joachim, le pouvoir exécutif et le CEP continuent de violer systématiquement les droits du peuple haïtien et d’engager le pays sur les voies d’une crise politique de grande ampleur dont il serait difficile de prévoir tous les contours et ses graves conséquences sur la vie du peuple haïtien.

 

 

 

 

 

«  Ce CEP décrié, souffrant de sérieux problèmes de légitimité et de crédibilité avait confirmé le 4 janvier 2016, qu’il ne pouvait respecter l’échéance du 7 février si les élections étaient organisées le 17 janvier 2016. Pourtant, à la surprise générale, suite à une rencontre au Palais national, le 5 janvier 2016, ce même CEP affirme être en mesure d’organiser les élections le 24 janvier 2016 et de respecter l’échéance du 7 février, ce dont doutent les organisations d’observation électorale susmentionnées.

 

 

 

 

 

Ces organisations refusent donc d’aller observer les élections du 24 janvier qu’elles qualifient « consultation programmée"».  Cependant, elles disent rester mobilisées en vue de jouer objectivement et dignement leur rôle, au moment opportun.

 

 

 

 

 

Wilner Jean Louis

 

 

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Le Nouvelliste : Attaque contre plusieurs BEC dans le Nord

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016

 

 

 

 

 

              Au moins cinq Bureaux électoraux communaux (BEC) dans le nord du pays ont été attaqués, dans la nuit de dimanche à lundi par des individus non identifiés, causant des dégâts mineurs, a révélé, ce lundi, le président du Bed du Nord, Jean Musset Daniel, au cours d’une conférence de presse conjointe avec le porte-parole départemental de l’institution policière.

 

 

Selon Daniel, dans la plupart des cas, les assaillants ont tenté, sans succès, d’incendier les locaux abritant les BEC de Milot, Limonade, Limbé, Plaine-du-Nord et Quartier-Morin.

 

 

 

 

 

Au BEC du Limbé, un début d’incendie a été signalé; il a consumé le Centre d’information électorale (CIE). Des ordinateurs portables, imprimantes,  chaises et autres matériels  ont été emportés par le feu qui n’a toutefois pas réussi  à embraser le local.

 

 

 

 

 

À Milot, les portes du BEC ont été défoncées par les individus qui, selon le président du BED-Nord, ont emporté plusieurs matériels. À Limonade, seulement les portes du BEC ont été atteintes par le feu. À Plaine-du-Nord, il y eut un début d’incendie et le feu a consumé une fenêtre ainsi que la porte principale. À Quartier-Morin, des impacts de balles ont été constatés sur les locaux abritant le BEC où un début d’incendie a également été enregistré.

 

 

 

 

 

Au cours de cette conférence de presse, le président du Bureau électoral départemental a minimisé les actions des assaillants et a laissé croire que ces incidents n’auront aucune incidence sur les élections prévues pour dimanche prochain.

 

 

 

 

 

De son côté, le porte-parole de l'institution policière dans le Nord, l’inspecteur Jean François Gadner, annonce qu’une enquête a été ouverte par la police.

 

 

 

 

 

Aucune arrestation n’a été effectuée. À l’approche du 24 janvier, les spots motivant des électeurs à participer aux prochaines compétitions électorales s’intensifient sur les ondes.           

 

 

 

 

 

Gérard Maxineau Esta dirección de correo electrónico está siendo protegida contra los robots de spam. Necesita tener JavaScript habilitado para poder verlo. Twitter : @gedemax

 

 

           

 

 

            

 

 

AlterPresse : Haïti-Politique : La Papda appelle à la poursuite de la conscientisation pour la désoccupation d’Haïti

 

 

 

 

 

mardi 19 janvier 2016

 

 

 

 

 

P-au-P, 18 janv. 2016 [AlterPresse] --- Une conférence-débat a eu lieu, le dimanche 17 janvier 2016, dans la ville de Petit-Goâve (Sud du pays), autour du thème de l’occupation américaine d’Haiti, dont 2015 marquait le centenaire, observe AlterPresse

 

 

 

 

 

Cette conférence, animée par l’économiste Camille Chalmers, secrétaire exécutif de la Plateforme haïtienne de plaidoyer pour un développement alternatif (Papda), a été l’occasion de sensibiliser la population sur les conséquences économiques, politiques, sociales et culturelles néfastes de l’occupation du pays.

 

 

 

 

 

La domination des forces étrangères, spécialement américaines, exercée sur le pays, a été vivement critiquée par Charlmers au cours de cette conférence réalisée à l’initiative du Groupe de recherche et d’action pour la démocratie (Grad) en partenariat avec le Collectif intergénérationnel de Petit-Goâve (Cigpeg).

 

 

 

 

 

« Ce centenaire constitue une occasion de poser les problèmes fondamentaux du pays en vue d’un travail de mémoire sur les 100 dernières années », souligne l’économiste Camille Chalmers.

 

 

 

 

 

Ce travail de mémoire devra permettre d’analyser les mécanismes de domination installés dans le pays depuis 1915 et voir pourquoi ils sont encore présents en 2016, souligne-t-il.

 

 

 

 

 

Cette démarche doit susciter une volonté chez les gens d’entrer dans un combat réel visant la « désoccupation » d’Haiti.

 

 

 

 

 

« Nous ne pouvons pas penser l’avenir du peuple haïtien sans mener un véritable combat de libération nationale. C’est une nécessité », estime-t-il, s’adressant à l’assistance composée en majorité de jeunes.

 

 

 

 

 

Des organisations de masse et des organisations politiques projettent de rénover la statue de Marchaterre (Cayes, troisième ville d’Haïti dans le département du Sud) , un lieu où de nombreux paysans ont été massacrés, le 6 décembre 1929.

 

 

 

 

 

La première statue, réalisée par l’artiste-peintre, sculpteur et céramiste haïtien Jean-René Jérôme (né le 17 mars 1942 à Petit-Goâve et mort le 1er mars 1991 à Port-au-Prince), montrait un paysan muni d’une pioche en position de résistance. Elle avait été détruite par des mains inconnues en 1989.

 

 

 

 

 

« Nous voulons reconstruire la statue et organiser un large mouvement ciblant les jeunes des écoles et des universités. Nous allons organiser des pèlerinages pendant toute l’année jusqu’au 6 décembre 2016 », annonce le professeur Chalmers.

 

 

 

 

 

Il souhaite la reconstruction du monument de Marchaterre avec la participation et la contribution de tous les Haïtiens.

 

 

 

 

 

Cette statue représenterait un symbole de dignité et de résistance des paysans face à l’occupation américaine, affirme-t-il.

 

 

 

 

 

Un tribunal populaire symbolique contre l’occupation américaine d’Haïti devrait débuter le 28 juillet 2016 pour s’achever le 17 décembre 2016, indique-t-il.

 

 

 

 

 

4 séances du tribunal populaire, rassemblant des jurys, des accusateurs, des témoins et s’appuyant sur une documentation scientifique très sérieuse sont prévues dans cet intervalle.

 

 

 

 

 

« Si le 28 juillet rappelle la date du débarquement des soldats américains, le 17 décembre, c’est la date à laquelle les américains avaient dérobé les réserves d’or dans les coffres de la République d’Haïti », rappelle-t-il.

 

 

 

 

 

L’occupation de la Mission des Nations-Unies pour la stabilisation en Haïti (Minustah) qui a déjà 11 ans dans le pays représente un bilan catastrophique pour le peuple haïtien, condamne Chalmers.

 

 

 

 

 

La force onusienne a un nouveau mandat, jusqu’au 16 octobre 2016, selon une résolution adoptée à l’unanimité, le mercredi 14 octobre 2015, par le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies (Onu).

 

 

 

 

 

Suivant cette résolution, le mandat prolongé de la Minustah garde le niveau actuel d’effectif autorisé de 2,601 policiers des Nations Unies (Unpol) et de 2,370 militaires.

 

 

Le Conseil de sécurité des Nations unies avait déjà approuvé le 14 octobre 2014, à l’unanimité, la résolution 2180, qui prorogeait, jusqu’en octobre 2015, le mandat de la force onusienne en Haïti.

 

 

 

 

 

Établie le 1er juin 2004, la Minustah a succédé à une force multinationale intérimaire, autorisée par le dit Conseil en février 2004 après le départ, pour l’exil, de l’ancien président Jean-Bertrand Aristide.

 

 

 

 

 

Depuis son installation, des organismes de défense des droits humains, des secteurs sociaux, parlementaires, citoyennes et citoyens, n’ont pas cessé de réclamer le retrait de la force onusienne, qu’ils qualifient de « force d’occupation » en Haïti.     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : Violente manifestation de l’opposition, des biens privés incendiés

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016          

 

 

 

 

 

              Deux véhicules incendiés, deux stations d'essence endommagées, plusieurs pare-brise cassés, la manifestation de l’opposition a pris une autre allure. Ce lundi, à six jours de la tenue des élections présidentielle et législatives, l’opposition a exprimé  par la violence son désaccord avec l’organisation des élections du 24 janvier. Plusieurs milliers de manifestants ont scandé « Non nou pap obeyi », lors de cette première d’une série de cinq manifs baptisée « semaine de rébellion ».

 

 

 

 

 

La manifestation, qui a commencé au boulevard La Saline, s'est terminée par la violence à la rue Pavée. La voie pacifique n’étant plus de mise, c’est la violence qui prévaut désormais. « C’est par la violence qu’on doit répondre à ce régime impénitent qui ne respecte aucune norme  et qui s’obstine à  poursuivre sa mascarade électorale», a déclaré André Fardeau du Monop, constatant de ses yeux des militants mettant le feu à une Land Cruiser blanche, garée à la rue Pavée, au centre-ville.

 

 

 

 

 

La manifestation, qui a sillonné plusieurs quartiers populaires se déroulait sans violence, mais a dégénéré à la rue Lamarre.  Après avoir brûlé les étals des marchands, cassé les pare-brise de plusieurs véhicules privés et publics, dont un autobus de Service Plus, ils ont mis le feu à une Land Cruiser blanche immatriculée AA 95012. Un minibus de DC Group qui transportait des produits alimentaires a été aussi incendié par les militants visiblement excités. Les stations d'essence Total et National à la rue Pavée ont été sévèrement endommagées.

 

 

 

 

 

Les policiers ne réagissaient pas, ils étaient passifs. Même pas aux jets de pierres dirigés contre eux, se gardant de répondre à la provocation des manifestants. La police n’a fait usage ni de gaz lacrymogène, ni de balles en caoutchouc pour tenter de disperser la manif.

 

 

 

 

 

« C’est la dernière semaine, on ne joue pas. Si Martelly ne veut pas entendre la voix de la raison, nous sur le béton, on lui fera entendre raison », a tancé un manifestant.

 

 

 

 

 

La table de mobilisation de l’opposition démocratique liée au Groupe des huit (G8) candidats à la présidence par la voix de Volcy Assad de Pitit Dessalines, décrète une opération baptisée « semaine de rébellion » pour réclamer le départ de Michel Martelly, l’annulation des élections des 9 août et 25 octobre 2015.

 

 

 

 

 

« C’est la dernière bataille qu’on livre à l’administration Martelly : une administration qui a commis des abus contre la population haïtienne, qui se fait surtout connaître par ses fréquentes violations de la Constitution », a déclaré l’ex-député de Léogâne, Danton Léger, avant d’affirmer que la population n’acceptera pas la catastrophe politique que prépare le CEP pour le 24 janvier 2016.

 

 

 

 

 

« Nous nous mobiliserons jusqu’au bout pour empêcher ce coup d'Etat électoral », a lâché, de son côté, le Dr Louis Gérald Gilles de Fanmi Lavalas, tout en sueur.

 

 

 

 

 

André Fardeau du Mopod a indiqué qu’« un pouvoir rebelle comme celui de Martelly doit être frappé par la rébellion ».

 

 

 

 

 

Les manifestants qui ont pillé les étals des petits marchands à la rue Pavée ont demandé aux parents de «garder leurs enfants chez eux cette semaine. Aux marchands, ils leur conseillent de rester aussi chez eux afin d’éviter les actes de pillage. « Nou pap obeyi », ont lancé les manifestants.

 

 

 

 

 

Les manifestations sont convoquées par la Plateforme Pitit Dessalines, Fanmi Lavalas, Monop, Mopod et Monegaf –des partis et regroupements  de partis politiques de l’opposition –pour dire non à l’organisation des joutes électorales.           

 

 

 

 

 

Edrid St Juste

 

 

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Le National : La police passive, les manifestants se déchainent

 

 

 

 

 

18 janvier, 2016 11:23 

 

 

 

 

 

À l’initiative de l’opposition plurielle composée, notamment du groupe des huit candidats (G-8), Fanmi Lavalas et alliés, plusieurs milliers de personnes  ont manifesté dans les rues de Port-au-Prince contre les résultats des élections des 9 août et 25 octobre 2015, le lundi 18 janvier 2016. Une manifestation  émaillée de violence. Au bilan, deux véhicules incendiés et plusieurs autres aux pare-brise cassés. La Police nationale d’Haïti (PNH) a été passive.

 

 

 

 

 

La manifestation a  débuté devant les ruines de l’église de Saint-Jean Bosco à La Saline. Comme d'habitude, les organisateurs ont procédé à la cérémonie dite mystique. À l'encontre des autres mobilisations antérieures, ils ont érigé une barricade de pneus qu'ils ont enflammés.  Ce mouvement de protestation qui a eu plusieurs points de rassemblements comme Carrefour Péan (Sans Fil) et l’église Notre Dame du Perpétuel Secours,  a sillonné plusieurs quartiers du Bel-Air, notamment la rue Monseigneur Guilloux, Delmas 2 et 4, les rues Saint-Martin et Tiremasse. Arrivés à la rue Borgella, des manifestants ont contraint le chauffeur d’un camion rempli de graviers dans cette zone à vider sa cargaison sur la chaussée. Ils étaient munis de pancartes (rouges) sur lesquelles on pouvait lire « MOLEGHAF di : Aba enjerans anbasad yo, aba  eleksyon 24 janvye, fòk dwa sosyal moun yo respekte ». 

 

 

 

 

 

À l’angle des rues Lamarre et Lalue, la situation a tourné au vinaigre. Les protestataires ont jeté des pierres contre des agents de la PNH. Une situation de vive tension a régné dans cette zone. Plusieurs manifestants ont rebroussé chemin, alors que d’autres utilisaient des poubelles, des blocs de pierre et autres carcasses de voiture qui se trouvaient à proximité pour obstruer la circulation. 

 

 

 

 

 

Après ces scènes de violence, au son de la musique rythmée des bandes de rara,  les manifestants ont longé la rue Pavée. Là, ils se sont montrés très en colère contre l’administration américaine qu’ils accusent de soutenir les dérives de Michel J. Martelly. Cette zone a été littéralement vandalisée. Les tréteaux des commerçants et deux  véhicules ont été incendiés. Il s’agit d’un Landcruiser de couleur blanche immatriculé AA 95012 et d'un camion JMC transportant des marchandises,  également de  couleur blanche et immatriculé TP02605. Ces scènes se sont tenues non loin des locaux de la Banque de la République d’Haïti. Plusieurs autres véhicules ont été également saccagés.

 

 

 

 

 

La Primature et le Parlement : Centre d’intérêt pour la PNH

 

 

 

 

 

Si la Police a été passive lors des incendies des véhicules et la casse de plusieurs autres, il faut dire que les agents se sont démenés afin d’assurer la sécurité de la Primature et du Parlement. Un fort dispositif des policiers du Corps d’intervention et de maintien de l’ordre (Cimo) s’était massé devant les locaux de ces deux institutions au Bicentenaire.

 

 

 

 

 

Contrairement à des manifestants faisant l’apologie de la violence, Alfred Micanor, membre de l’Émergence politique voit dans ces actes une manœuvre d’un secteur proche du pouvoir Tèt Kale. Ce, en vue de faire échec au plan de l’opposition démocratique qui s’engage dans une bataille qu'il dit pacifique contre le gouvernement Martelly. Condamnant ces actes, il invite les Haïtiens à intensifier la mobilisation afin d’arriver à l’annulation de ce qu’il appelle la mascarade électorale des 9 août et 25 octobre 2015.

 

 

 

 

 

Jovenel Moïse « tèt dwat » sur le 24 janvier

 

 

 

 

 

Alors que la rue se déchaîne, Jovenel Moïse, candidat du Parti haïtien Tèt Kale (PHTK), reste braqué sur le second tour de la présidentielle du 24 janvier prochain. Il a, lors d’un point de presse, lundi, convié le peuple à voter en sa faveur et pour les candidats de son parti, tout en les appelant à éviter la violence.

 

 

 

 

 

«Les élections du 24 janvier sont cruciales pour l’avenir du pays. Soyez au rendez-vous  avec l’histoire ! », a lancé le candidat  du pouvoir. Il sollicite aussi l’appui et l’esprit de sacrifice de la population dans la perspective de cette nouvelle page d’histoire, soulignant qu’il  contribuera au renforcement des acquis démocratiques s’il devient président de la République.

 

 

 

 

 

Jovenel Moïse a aussi salué la rentrée parlementaire du 11 janvier dernier, affirmant qu’il s’agit d’ «un pas important dans le  cadre du renforcement de la démocratie».

 

 

 

 

 

Reynold Aris

 

 

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Haiti Press Network : Haïti-Manif: Première journée de manifestation de l'opposition contre les élections du 24 janvier

 

 

 

 

 

Lundi, 18 Janvier 2016 15:15           

 

 

 

 

 

L'opposition a occupé les rues de la capitale haïtienne ce lundi 18 janvier 2016 en vue de dire "Non" à l'organisation des élections prévues dimanche 24 janvier 2016. La police a dispersé les manifestants devant le Parlement haïtien. Jets de pierres, pneus enflammés, vitres brisées et voitures incendiées, tels sont les constats de cette journée de manifestation.

 

 

 

 

 

Les responsables de la table mobilisation du G8, initiateurs de ces journées de manifestation,  ont donné rendez-vous mardi 19 janvier pour la deuxième journée pour "pour dénoncer une fois de plus les exactions du pouvoir en place dans la vassalisation des institutions prestigieuses du pays, particulièrement la justice et le parlement."

 

 

 

 

 

Selon la correspondante de RFI en Haïti sur place.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : PNH : Aucun plan sécuritaire dévoilé !

 

 

 

 

 

18 janvier, 2016 11:30 

 

 

 

 

 

Jour-J moins six. Le Conseil électoral provisoire (CEP) amputé de trois de ses membres maintient la date du 24 janvier pour l’organisation du second tour de la présidentielle et des législatives partielles. Pourtant aucune disposition au niveau sécuritaire n’est connue du grand public. Le Journal a tenté en vain de s’enquérir de la question auprès des autorités policières concernées.

 

 

 

 

 

Souvent émaillée de violences, la réussite de l’organisation des élections en Haïti est intimement liée aux dispositifs sécuritaires. Certaines régions du pays  situées, notamment au niveau de Plateau central, du Sud-Est, de l’Artibonite, sont réputées à risque en période électorale et pendant le jour du vote. Un signal inquiétant est donné à cet effet. Dans la nuit du 17 au 18 janvier dernier, pas moins de cinq bureaux électoraux communaux (Bec) ont été incendiés dans le nord du pays.

 

 

 

 

 

Dans un contexte surchauffé où des doutes sérieux planent sur la tenue des élections prévues le 24 janvier, les autorités policières n’ont daigné rassurer la population dont la participation aux joutes électorales devient de plus en plus faible. Le National a tenté, mais en vain, de contacter le porte-parole de la PNH Gary Desrosiers sur le sujet ainsi que l’ensemble des dispositions prises par l’institution policière pour assurer le bon déroulement de la journée du vote.

 

 

 

 

 

Le Conseil électoral provisoire a, par ailleurs, condamné, ces actes de violence dans une conférence de presse tenue le lundi 18 janvier. Et dans une entrevue accordée au Journal, le porte-parole de l’organe électoral qui dispose  dorénavant de six membres actifs sur un effectif de neuf conseillers au départ, Rudy Stanley Penn, dit s’en remettre à la PNH pour assurer la sécurité des électeurs.  Interrogé sur la collaboration entre la PNH et le CEP pour garantir la sécurité des votants, M. Penn semble ne pas disposer d’information sur la question. Il s’est référé, toutefois, sans être, pourtant, en mesure de fournir trop d’explications, à un symposium tenu la semaine dernière entre les autorités compétentes du pays et ceux de la Minustah pour discuter de la question sécuritaire.

 

 

 

 

 

Cette absence de communication de la PNH contraste, cependant, avec son comportement lors des élections du 25 octobre. Les autorités avaient annoncé un train de mesures pour sécuriser électeurs, personnel électoral et centres de vote retenus par l’organe électoral. Et de fait,  cette journée électorale a été, selon de nombreux observateurs, une réussite au niveau sécuritaire. À chaque coin de rue et dans les différents centres de vote, notamment dans l’aire métropolitaine, la présence et le dynamisme des agents de l’ordre  ont été remarquables.

 

 

 

 

 

Fort de la diligence des policiers, cette journée électorale, globalement, s’était déroulée dans le calme. Sans incident majeur qui auraient eu des incidences graves sur la validité du vote dans certaines circonscriptions,  ce contrairement aux législatives du 9 août. Au cours de ces élections, se souvient-on, la violence a régné en maitre. Candidats et électeurs se sont donnés à cœur joie  à cet exercice au vu et au su des agents de la PNH. Tirs à l’arme automatique. Saccages des centres de votes. Agression physique sur les personnels de bureaux. Cette liste non exhaustive des dégâts enregistrés au cours de cette journée a tristement  provoqué, tôt dans la matinée, la fin de l’opération électorale dans de nombreux centres de vote.

 

 

 

 

 

Hormis l’aspect sécuritaire, d’autres paramètres organisationnels et politiques renforcent le scepticisme de plus d’un quant à la tenue de la journée électorale du 24 janvier. Des organisations de la société civile par exemple ont décliné l’invitation du CEP à participer à l’observation de ces joutes. Il n'est que d'attendre.

 

 

 

 

 

Jean Michel Cadet

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : Les remous de l’actualité des lundi 18 et mardi 19 janvier 2016

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016           

 

 

 

 

 

              Le thème du carnaval national 2016

 

 

 

 

 

«Ayiti toutan», tel est le thème retenu pour le carnaval national, qui se déroulera à Port-au-Prince les 7, 8 et 9 février 2016. Cette année, le sous-thème du carnaval est «Tèt poze pou yon Ayiti pi fre».  Certains ténors  du carnaval tels que Kreyòl La, Boukman Eksperyans, Racine Mapou ont déjà sorti des tubes carnavalesques. Les journées précarnavalesques ont débuté le dimanche 17 janvier un peu partout dans la capitale haïtienne. Parallèlement, le ministère de la Culture renouvelle son support aux festivités carnavalesques se déroulant dans différentes villes du pays, notamment aux Cayes, à Jacmel et au Cap-Haïtien.

 

 

 

 

 

PSUGO : Poursuite des paiements et renouvellement des contrats des écoles

 

 

 

 

 

Le Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP), dans un communiqué, informe que toutes les dispositions ont été prises en vue d’honorer les engagements de paiement envers tous les personnels pédagogique et administratif des écoles publiques ainsi qu’envers les écoles privées faisant partie du Programme de scolarisation universelle, gratuite et obligatoire (PSUGO).  Ainsi, le MENFP tient à préciser, conformément aux informations déjà communiquées par la direction générale du ministère, que  les comptes des écoles publiques seront alimentés, à partir de ce lundi 18 janvier, suivant le montant attendu pour les frais de contribution scolaire pris en charge par l’État dans le cadre du programme ; le MENFP s’active pour le paiement dans le meilleur délai des directeurs et enseignants engagés dans le cadre du PSUGO dans les écoles publiques (ou les écoles communautaires nationalisées).  Le MENFP les remercie pour leur patience et leur compréhension.

 

 

 

 

 

Bien localiser votre centre de vote

 

 

 

 

 

Dans un communiqué daté du 14 janvier, le Conseil électoral provisoire informe qu’afin d’aider les électeurs à localiser leur Centre de vote, les centres d’appels ont été remis en fonction depuis le 12 janvier 2016 et resteront ouverts jusqu’au 24 janvier prochain, date prévue des prochaines élections.  Le CEP exhorte expressément tout un chacun à appeler au numéro 8828 pour les abonnés de la Natcom et au 8830 pour ceux de la Digicel en prenant soin de fournir à l’opérateur tous les numéros de votre Carte d’identification nationale (CIN) afin de bien localiser votre centre de vote.  Pour l’envoi des SMS, il est recommandé d’utiliser le numéro 8829 pour la Natcom et 8831 pour la Digicel.

 

 

 

 

 

Décès de Frantz Patrick Bauchard aux USA

 

 

 

 

 

Frantz Patrick Bochard s’est éteint le dimanche 17 janvier 2016, aux États-Unis. Coordonnateur d’OP 17, ancien militaire et initiateur du mouvement « Ti Sòlda », il s’est rebellé, à côté de Marino Étienne, actuel agent intérimaire, contre le général Henry Namphy lors de son 2e mandat en 1988. Membre du Front national pour le changement et la démocratie (FNCD), M. Bauchard a participé dans la lutte contre la dictature et pour l’établissement de la démocratie en Haïti.

 

 

 

 

 

Un Haïtien tué en République dominicaine

 

 

 

 

 

Le nommé Jean Élie Eliscat a été retrouvé mort vendredi à la suite d'une attaque criminelle par un Dominicain, selon les quotidiens dominicains. Agé de 28 ans, ce compatriote haïtien a été assassiné à Punta Cana. À la suite de ce meurtre, plusieurs dizaines d'Haïtiens ont manifesté le samedi 16 janvier dans cette région de la République voisine pour dénoncer ce crime. Les manifestants ont bloqué l'accès à l'hôtel Uvero Alto. La police dominicaine, qui n'a pas ménagé les protestataires, a rétabli l'ordre.

 

 

 

 

 

Un étudiant haïtien aux USA retrouvé mort à Boutiliers

 

 

 

 

 

Le mommé Jeff Altieri, un étudiant en médecine à Florida Atlantic University rentré  en Haïti pour voir ses proches, a été retrouvé mort dans la nuit du jeudi 14 au  vendredi 15 janvier 2016, à Boutiliers (Pétion-Ville).  Exprimant  sa frustration via son compte twitter à la suite de ce crime, la secrétaire d'État à la Jeunesse, aux Sports et à l'Action civique, Sabine Martelly, condamne l'acte perpétré à l'encontre de cet étudiant. Cependant, les circonstances de ce meurtre sont encore inconnues, et les proches de la victime sont dans la désolation. Ils disent ne pas comprendre les raisons qui pourraient possiblement être à l’origine d’un tel meurtre. .

 

 

 

 

 

La CRNU et le SCE-UEH dénonce la mainmise sur le processus électoral

 

 

 

 

 

La Cellule de réflexion pour la nouvelle UEH (CRNU) et le Syndicat du corps enseignant de l’UEH (SCE/UEH) ont dénoncé le Conseil exécutif de l’UEH (CE) et la Commission centrale électorale (CCE) pour avoir fait mainmise sur le processus électoral au profit d’un de leurs membres. Dans une note rendue publique le vendredi 15 janvier 2016, ils ont exigé la démission du doyen de la Faculté de linguistique appliquée (FLA), de celui de la (CCE), M. Rogéda Dorcé Dorcil. Un membre démissionnaire était sur le point d’être remplacé par le CE de l’UEH qui interprète à sa façon les articles 4 et 17 de la charte électorale.

 

 

 

 

 

21e réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’AEC

 

 

 

 

 

Une journée de travail a été organisée, le lundi 18 janvier, au Karibe Convention Center (Pétion-Ville), dans le cadre de la 21e réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’Association des États de la Caraïbe (AEC) qui se tiendra le mardi 19 janvier 2016. Il s’agissait du lancement des travaux préparatoires de la 21e réunion du Conseil des ministres de l’Association des États de la Caraïbe (AEC). Cette journée de travail a été une occasion pour Haïti, qui assure la présidence du Conseil des États membres, de présenter un bilan des travaux déjà réalisés.

 

 

 

 

 

Soirée d’hommage à Etzer Villaire

 

 

 

 

 

La ministre de la Culture,  Dithny Joan Raton, a participé le vendredi 15 janvier en cours, à la soirée d’hommage au poète Etzer Villaire, organisée par l’ambassade de Suisse en Haïti sur le thème  « La vie solitaire pendant l’occupation américaine ». Selon la ministre, ce poète de la Génération de la Ronde », a bien compris cette assertion du premier poète haïtien d’expression créole, qu’est Oswald Durand, qui, au soir de sa vie, s’est écrié : « Oh Jeunesse de mon pays ! Celui qui va mourir vous salue ! Que par votre talent, Haïti renaisse… ». Elle a ussi remercié l'ambassade de Suisse qui, dans un élan d’immenses cordialités culturelles, éprouve cette volonté manifeste de faire revivre « Etzer Vilaire » qui, sans conteste, reste et demeure l’un des plus merveilleux trésors du patrimoine littéraire haïtien.

 

 

 

 

 

Des superviseurs et agents de sécurité électoraux formés aux Gonaïves

 

 

 

 

 

498 superviseurs et 561  agents de sécurité électoraux ont participé les samedi 16 et dimanche 17 janvier 2016, aux Gonaïves, à une série de formations réalisées par le Conseil électoral provisoire en vue de préparer le scrutin du 24 janvier prochain. Selon le représentant du CEP, Claudel Saint-Hilien,  ces bénéficiaires seront affectés dans  les 208 centres de vote du département. Par ailleurs, le président du Bureau électoral départemental (BED) de l’Artibonite informe que des démarches ont été entreprises afin de payer les superviseurs ayant travaillé dans l’appareil électoral les 9 août et 25 octobre 2015.

 

 

 

 

 

Deuxième journée de protestation dans les Nippes

 

 

 

 

 

Des centaines d’habitants de Miragoâne, ville du département des Nippes, ont, pour la deuxième journée consécutive, bloqué la route nationale numéro 2, le vendredi 15 janvier 2016. Selon plusieurs correspondants de presse, les manifestants ont exigé du ministère de la Justice le renvoi du commissaire du gouvernement, Me Jacques Raymond Louis, qu'ils accusent de corruption. Les protestataires projettent de gagner les rues jusqu'à ce que leur revendication soit satisfaite.

 

 

 

 

 

Christ-Roi : Appel à l’EDH

 

 

 

 

 

Les résidents de Christ-Roi, plus particulièrement à la rue Mayard «Tèt Acacia», sont privés d’électricité depuis le mercredi 23 décembre 2015. Selon certains habitants de ce quartier, qui ont contacté Le Nouvelliste, le transformateur serait la cause de cette malencontreuse situation. Aussi lancent-ils un appel à l’EDH afin de leur permettre de jouir à nouveau des bienfaits du courant électrique.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : Adresse aux sociétés civiles des États représentés en Haïti

 

 

Bloc-notes

 

 

 

 

 

il y a 1 jour  Publié le 18 janvier 2016

 

 

           

 

 

 

 

 

              Dans le froid ou dans la chaleur, tu vis ta vie de citoyen, tes démêlés avec une réalité qui n’est pas sans difficultés, ne te permettant pas de t’informer au quotidien du sort des autres. Tu payes des gens pour s’occuper de tes relations avec les autres. Sais-tu ce qu’ils sont en train de faire en ton nom ? Ce qu’ils ont fait en ton nom ? Comment ils dépensent ton argent ? Quelle image ils donnent de ton pays ?

 

 

 

 

 

Sais-tu qu’en ton nom, avec ton argent, ils ont cautionné toutes les dérives d’un exécutif ayant refusé systématiquement d’obéir au calendrier électoral fixé par la Constitution haïtienne ? Sais-tu qu’aujourd’hui, ils appuient ce même exécutif en fin de mandat pour la tenue « d’élections » présidentielles avec un candidat unique : celui du parti de l’exécutif ? Sais-tu que le conseil électoral qui organise lesdites élections est amputé de plusieurs membres démissionnaires, accusé de corruption et de favoritisme, décrié par les organisations de défense des droits humains et quasiment  par l’ensemble de la société civile haïtienne ? Sais-tu que ce conseil électoral est défendu exclusivement par l’exécutif et tes représentants? Sais-tu que si tes représentants continuent sur cette lancée et imposent le candidat unique comme président de la République d’Haïti, des Haïtiens risquent de mourir ? La population n’acceptera pas et manifestera son désaccord. Et le « président élu » devra tenter de s’imposer par la force. Sais-tu que les armes, c’est toi qui les payes en partie ?

 

 

 

 

 

Et comment te sentirais-tu  si l’ambassadeur d’Haïti dans ton pays ou à l’Union européenne disait ce qui allait se passer, comment cela allait se passer, et que cela devait se passer comme ça et pas autrement,  dans ton pays ou dans l’Union européenne, et que vous n’aviez qu’à avaler la pilule et fermer vos gueules ?

 

 

 

 

 

Si tes représentants parviennent à leurs fins, leur victime immédiate sera le peuple haïtien. Mais la victime collatérale, ce sera toi. Tu n’as déjà pas bonne presse dans le monde. On dit que tu as oublié Hugo, Paine et tant d’autres ayant écrit de très belles choses sur l’humanité qui ne peut être coupée en deux quand il s’agit des droits, de l’égalité. On dit que ton « bonjour » n’est pas la vérité, que tu peux inventer ici des armes de destruction massive, semer par là des grains qui tuent les produits agricoles que tu t’empresseras de remplacer par d’autres. Et que tu ne cites plus les grands textes de ton histoire que par hypocrisie, pour cacher sous de grands ou de faux principes tes besoins de conquête et de domination.

 

 

 

 

 

Je préfère encore croire que tu es mal représenté et ne signes pas les crimes, les forfaitures qu’on a pu commettre en ton nom.

 

 

 

 

 

Voilà pourquoi, cette semaine, nous allons, avec des amis,  envahir (mais rassure-toi, ce n’est qu’une métaphore), tes journaux, tes réseaux sociaux, tes espaces de parole et d’écoute pour te mettre au courant de ce qui s’opère ici, sur cette terre d’Haîti, en ton nom, avec ton argent. Comme ça, tu pourras prendre position, si tu le veux, demander au moins des explications à tes représentants.

 

 

 

 

 

Je ne peux terminer sans une adresse particulière aux peuples dont les États sont membres de l’OEA. Après tout, ils devraient être ceux qui nous comprennent le mieux. Savez-vous comment un grand poète haïtien qualifiait cette « organisation » ? Connaissez-vous le bruit qu’émettent les lèvres d’un Haïtien quand  il doit enjamber quelque chose de sale qui traîne sur le sol ? Wouch ! Non, les peuples n’ont pas les représentants qu’ils méritent.

 

 

 

 

 

Antoine Lyonel Trouillot

 

 

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DIVERS

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Nouvelliste : Ouverture des travaux du 21e sommet ordinaire des chanceliers de l’AEC

 

 

 

 

 

18 janvier, 2016 11:29

 

 

 

 

 

Les activités marquant le début des travaux de la 21e rencontre ordinaire du Conseil des ministres de l’Association des États de la Caraïbe(AEC), ont commencé le lundi 18 janvier, à Pétion ville, à l’est de la capitale haïtienne, en présence des délégués, des  22 délégations présentes. C’est le représentant du  chancelier haïtien, Madelin Fils-Aimé et le secrétaire général de l’Association  qui ont pris la parole en la circonstance, pour marquer l’ouverture. Divers dossiers préoccupants pour les pays de la région seront abordés au cours de cette rencontre.

 

 

 

 

 

Le sommet se déroule sur deux jours, soit le 18 janvier pour la réunion préparatoire du sommet et le 19 janvier pour la tenue effective de la réunion des ministres. Ils sont les représentants de 22 délégations à y participer.  Cette rencontre, devra  permettre aux pays présents de se « pencher sur la vie de l’association », a déclaré le représentant du ministre des Affaires étrangères haïtien, en la circonstance Madelin Fils-Aimé. Le chancelier Renauld a toutefois fait un  court passage à l’ouverture des activités.

 

 

 

 

 

Toujours dans son discours de circonstance, au nom du ministre Renauld, monsieur Fils-Aimé, a affirmé que  la « démarche est nécessaire et utile (…) »,  compte tenue des défis auxquels doivent faire face les pays de la région. « Nous devons agir avec une  commune détermination afin que la grande Caraïbe avance vers les buts qu’elle s’est fixés en fonction de ses idéaux ».

 

 

 

 

 

Donnant des détails sur l’agenda des réflexions pour ce sommet, Madelin Fils-Aimé a évoqué les principaux points qui seront aux centres des échanges. Les aspects prioritaires pour l’AEC, notamment le tourisme durable, le transport, le commerce, les défis liés à la mer des Caraïbes, le développement maritime et portuaire pour la grande Caraïbe, la réduction des risques et catastrophes, et la mise en valeur des biens culturels de la région.

 

 

 

 

 

Les réflexions qui y seront produites devront permettre d’apprécier les progrès réalisés et les initiatives futures à entreprendre, toujours d’après les déclarations du représentant du major Renauld.

 

 

 

 

 

Le secrétaire général de l’Association des États de la Caraïbe, Alfonso Múnera Cavadía, qui a aussi pris la parole à l’occasion de l’ouverture des travaux, a jugé que les thèmes qui seront abordés, « vont  bénéficier à la consolidation de l’association (…) » et  a souhaité que « cela bénéficie aux peuples de la Caraïbe également ». Il a également souligné que ce sera un contexte de renouvellement des présidences et des directions de l’Association.

 

 

 

 

 

Au sein de l’organisme, ils sont 25 pays membres et 7 autres associés. Parmi les États membres, on peut mentionner, la Barbade, le Costa Rica, Cuba, les Bahamas, la Colombie, la Jamaïque, la République Dominicaine et Haïti qui accueille le  21e  sommet ordinaire du Conseil des ministres de l’organisation.

 

 

 

 

 

Ils sont une vingtaine  de pays observateurs et partenaires aussi. On compte au rang de ceux-ci, le Brésil, l’Argentine, le  Canada, le Pérou, l’Espagne et le Royaume-Uni. La  grande Caraïbe est  formée des pays de la Caraïbe insulaire et continentale, ayant des  zones côtières baignées par la mer des Caraïbes.

 

 

 

 

 

Stephen Ralph Henri

 

 

 

 

 

 

 

 

Haiti Press Network : Haïti : Lancement des travaux préparatoires de la 21e réunion du Conseil des ministres de l’AEC

 

 

 

 

 

Lundi, 18 Janvier 2016 15:45           

 

 

 

 

 

Une journée de travail a été organisée, lundi 18 janvier, au Karibe convention center (Pétion-Ville), dans le cadre de la 21e réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’Association des États de la Caraïbe (AEC) qui se tiendra le mardi 19 janvier 2016.

 

 

 

 

 

Il s’agissait du lancement des travaux préparatoires de la 21e réunion du Conseil des ministres de l’Association des États de la Caraïbe (AEC).

 

 

 

 

 

Ce sera, indique-t-on, l’occasion pour les 25 États membres et les cinq autres États associés de pouvoir discuter sur divers problèmes auxquels est confrontée la Caraïbe, entre autres, les Algues marins et le brûlant dossier de l’environnement.

 

 

 

 

 

Cette journée de travail a été une occasion pour Haïti qui assure la présidence du Conseil des États membres, de présenter un bilan des travaux déjà réalisés.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PRESSE INTERNATIONALE

 

 

 

 

 

RFI : Haïti: le candidat d'opposition Jude Célestin jette l'éponge

 

 

 

 

 

Par RFI Publié le 19-01-2016 Modifié le 19-01-2016 à 08:34

 

 

 

 

 

La situation politique est explosive en Haïti, alors que doit se tenir dimanche le second tour de l'élection présidentielle. Le candidat de l’opposition Jude Célestin a annoncé, dans un entretien à écouter sur RFI ce mardi 19 janvier, qu’il boycottera le scrutin. Des violences ont émaillé des manifestations contre le pouvoir lundi à Port-au-Prince.

 

 

 

 

 

Avec notre correspondante à Port-au-Prince, Amélie Baron

 

 

 

 

 

C’est dans un contexte politique extrêmement tendu que doit se tenir ce dimanche le second tour de l’élection présidentielle haïtienne. Ce scrutin est censé opposer le candidat du pouvoir Jovenel Moïse à Jude Célestin. Mais le leader de l’opposition refuse de participer au scrutin, a-t-il annoncé à RFI :

 

 

 

 

 

« Je n’irai pas à cette farce. Ce ne sera pas une élection, ce sera une sélection parce qu’il n’y aura qu’un seul candidat. Donc, ce sera un référendum, ce qui est interdit par notre Constitution. Il faut être deux pour danser le tango. Cette élection, c’est une élection à sens unique, c’est un coup d’Etat électoral qui sera fait le 24 », dénonce le candidat démissionnaire.

 

 

 

 

 

Ton agressif dans une manifestation lundi

 

 

 

 

 

Les opposants les plus radicaux à l’actuel président Michel Martelly ont manifesté lundi, incendiant au passage plusieurs véhicules et bloquant les rues du centre-ville de la capitale Port-au-Prince avec des barricades de pneus enflammés. Ils n’étaient que quelques centaines à hurler leur colère, mais le ton était nettement plus agressif que lors des dernières manifestations.

 

 

 

 

 

« On ne veut pas de ces élections, parce que ceux qui les organisent ne sont pas honnêtes et crédibles. On ne va pas obéir à ces macoutes, on ne va pas obéir aux membres du régime. Il faut qu'ils remettent le pouvoir à des gens capables », exige Ulysse Juvner, l’un des protestataires.

 

 

 

 

 

D’autres manifestants mettent les gens en garde : dimanche, ils n'hésiteront pas à user de la violence. « Le 24 janvier, on aura des machettes et des pierres dans nos mains, on va distribuer des claques, on sera dans les rues, il n'y aura pas d'élections, prévient Betty Milou. On le dit à tout le monde : fermez vos portes, restez chez vous. On ne veut pas de ces élections imposées par l'étranger. Les Américains, cette fois-ci ça ne passera pas. »

 

 

 

 

 

S'ils réclament le départ du pouvoir de Michel Martelly, les manifestants dirigent donc aussi désormais leur colère contre la communauté internationale, dont le support aux élections est perçu comme de l'ingérence.

 

 

 

 

 

L'entretien accordé par Jude Célestin à notre correspondante à Port-au-Prince sera diffusé dans la tranche Amériques de RFI ce mardi 19 janvier à 14h10 heure de Paris, 8h10 heure de Port-au-Prince.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Express : Présidentielle en Haïti: le candidat de l'opposition n'ira pas au second tour

 

 

 

 

 

  Par AFP , publié le  19/01/2016 à 07:48  , mis à jour à  07:48

 

 

 

 

 

Port-au-Prince - Le candidat de l'opposition Jude Célestin a déclaré, lors d'une interview lundi à l'AFP, qu'il ne participera pas au second tour de la présidentielle prévu ce dimanche en Haïti, qualifiant le scrutin de "farce".

 

 

 

 

 

"Pour le 24 c'est non, je n'irai pas à cette farce, ça ne sera pas une élection, ça sera une sélection parce qu'il y aura un seul candidat", affirme Jude Célestin. 

 

 

 

 

 

Au premier tour du scrutin présidentiel, le 25 octobre, Jude Célestin avait recueilli 25,29% des voix, contre 32,76% pour le candidat du pouvoir Jovenel Moïse. 

 

 

 

 

 

Ce refus de participer au vote de dimanche n'a pour autant pas encore été officiellement signifié au conseil électoral provisoire (CEP), en charge de l'organisation du scrutin. 

 

 

 

 

 

"J'ai encore le temps avant les élections de faire un retrait si je dois le faire", commente Jude Célestin. "Mais je suis sûr que, que je fasse ce retrait ou que je ne le fasse pas, les élections ne pourront pas avoir lieu avec un seul candidat", assure-t-il.

 

 

 

 

 

"Il faut être deux pour danser le tango et cette élection est à sens unique : c'est une sélection, un coup d'Etat électoral", ajoute-t-il.

 

 

 

 

 

Début novembre, le candidat de l'opposition avait déjà qualifié les résultats du premier tour de "farce ridicule".

 

 

 

 

 

Initialement prévu le 27 décembre, le second tour du scrutin présidentiel a été reporté au 24 janvier, le temps pour la commission indépendante d'évaluer le processus. Cette commission a indiqué dans son rapport que les élections tenues le 25 octobre étaient "entachées d'irrégularités".

 

 

 

 

 

S'il tacle le CEP, Jude Célestin dénonce par ailleurs "l'ingérence de la communauté internationale", qui a largement financé le budget de ces scrutins.

 

 

 

 

 

"Ces élections qui auront lieu le 24, ce sont des élections pour une certaine partie de la communauté internationale, des élections pour le gouvernement pour garantir une succession dans la dictature", déclare-t-il à l'AFP.

 

 

 

 

 

Face à son refus de faire campagne pour le second tour de la présidentielle prévu le 24 janvier, Jude Célestin a été approché par les diplomates étrangers basés en Haïti mais le candidat de l'opposition a "l'impression qu'ils n'en ont rien à faire de ce que pense la population elle-même".

 

 

 

 

 

"C'est comme s'ils disaient +on décide et on fait avaler ça aux Haïtiens et puis c'est bon, c'est fini+. Mais là nous avons dit non. J'ai dit non", affirme M. Célestin. 

 

 

 

 

 

Lundi à Port-au-Prince, les opposants les plus radicaux au pouvoir en place ont bloqué plusieurs rues du centre-ville en réclamant la mise sur pied d'un gouvernement de transition qui aurait pour mission d'organiser de nouveaux scrutins. 

 

 

 

 

 

"Le 24 janvier, il n'y aura pas d'élections. On aura nos machettes et des pierres en main. On dit à tout le monde : fermez vos portes et restez chez vous car nous, on ne va pas participer à ces élections", a mis en garde la manifestante Betty Milou.

 

 

 

 

 

Face à cet extrême, Jude Célestin prône le calme et refuse l'idée d'une transition politique. "En toute démocratie, c'est un président élu qui remplace un président élu. Nous sommes clairs sur ce point", conclut-il. 

 

 

 

 

 

Trente ans après la fin de la dictature des Duvalier, Haïti peine toujours à organiser des scrutins non contestés et qui suscitent l'engouement de la population.

 

 

 

 

 

Lors du premier tour de la présidentielle, à peine 26% des électeurs s'étaient exprimés, preuve de la fracture entre la classe politique et la population, plongée dans l'extrême pauvreté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Outre-mer 1ère : Haïti: Le candidat de l'opposition refuse de participer au second tour de la présidentielle

 

 

La1ere.fr (avec AFP)Publié le 19/01/2016 | 09:51, mis à jour le 19/01/2016 | 09:57

 

 

 

 

 

Le candidat de l'opposition Jude Célestin a déclaré qu'il ne participera pas au second tour de la présidentielle prévu ce dimanche en Haïti, qualifiant le scrutin de "farce".

 

 

 

 

 

Au premier tour du scrutin présidentiel, le 25 octobre, Jude Célestin avait recueilli 25,29% des voix, contre 32,76% pour le candidat du pouvoir Jovenel Moïse. Ce refus de participer au vote de dimanche n'a pour autant pas encore été officiellement signifié au Conseil électoral provisoire (CEP), en charge de l'organisation du scrutin.

 

 

 

 

 

"Les élections ne pourront pas avoir lieu avec un seul candidat"

 

 

"J'ai encore le temps avant les élections de faire un retrait si je dois le faire", commente Jude Célestin. "Mais je suis sûr que, que je fasse ce retrait ou que je ne le fasse pas, les élections ne pourront pas avoir lieu avec un seul candidat", assure-t-il.

 

 

 

 

 

"Il faut être deux pour danser le tango et cette élection est à sens unique : c'est une sélection, un coup d'Etat électoral", ajoute-t-il. Début novembre, le candidat de l'opposition avait déjà qualifié les résultats du premier tour de "farce ridicule".

 

 

 

 

 

'Ingérence" de la communauté internationale

 

 

Initialement prévu le 27 décembre, le second tour du scrutin présidentiel a été reporté au 24 janvier, le temps pour la commission indépendante d'évaluer le processus.

 

 

Cette commission a indiqué dans son rapport que les élections tenues le 25 octobre étaient "entachées d'irrégularités". S'il tacle le CEP, Jude Célestin dénonce par ailleurs "l'ingérence de la communauté internationale", qui a largement financé le budget de ces scrutins.

 

 

"Ces élections qui auront lieu le 24, ce sont des élections pour une certaine partie de la communauté internationale, des élections pour le gouvernement pour garantir une succession dans la dictature", déclare-t-il.

 

 

 

 

 

Face à son refus de faire campagne pour le second tour de la présidentielle prévu le 24 janvier, Jude Célestin a été approché par les diplomates étrangers basés en Haïti mais le candidat de l'opposition a "l'impression qu'ils n'en ont rien à faire de ce que pense la population elle-même".

 

 

"C'est comme s'ils disaient 'on décide et on fait avaler ça aux Haïtiens et puis c'est bon, c'est fini'. Mais là nous avons dit non. J'ai dit non", affirme M. Célestin.

 

 

 

 

 

Rues bloquées

 

 

Lundi à Port-au-Prince, les opposants les plus radicaux au pouvoir en place ont bloqué plusieurs rues du centre-ville en réclamant la mise sur pied d'un gouvernement de transition qui aurait pour mission d'organiser de nouveaux scrutins.

 

 

"Le 24 janvier, il n'y aura pas d'élections. On aura nos machettes et des pierres en main. On dit à tout le monde : fermez vos portes et restez chez vous car nous, on ne va pas participer à ces élections", a mis en garde la manifestante Betty

 

 

Milou.

 

 

Face à cet extrême, Jude Célestin prône le calme et refuse l'idée d'une transition politique. "En toute démocratie, c'est un président élu qui remplace un président élu. Nous sommes clairs sur ce point", conclut-il.

 

 

 

 

 

Au premier tour, la participation était de 26%

 

 

Trente ans après la fin de la dictature des Duvalier, Haïti peine toujours à organiser des scrutins non contestés et qui suscitent l'engouement de la population.

 

 

Lors du premier tour de la présidentielle, à peine 26% des électeurs s'étaient exprimés, preuve de la fracture entre la classe politique et la population, plongée dans l'extrême pauvreté.

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Obs : Présidentielle en Haïti : le candidat de l'opposition refuse de participer à la "farce" du second tour

 

 

Publié le 19/01/16 à 8:04

 

 

 

 

 

Le candidat de l'opposition Jude Célestin a déclaré, lors d'une interview lundi soir à l'AFP, qu'il ne participerait pas au second tour de la présidentielle prévu ce dimanche en Haïti, qualifiant le scrutin de "farce".

 

 

 

 

 

"Pour le 24 c'est non, je n'irai pas à cette farce, ça ne sera pas une élection, ça sera une sélection parce qu'il y aura un seul candidat", affirme Jude Célestin.

 

 

 

 

 

Au premier tour du scrutin présidentiel, le 25 octobre, il avait recueilli 25,29% des voix, contre 32,76% pour le candidat du pouvoir Jovenel Moïse. Ce refus de participer au vote de dimanche n'a pour autant pas encore été officiellement signifié au conseil électoral provisoire (CEP), en charge de l'organisation du scrutin.

 

 

 

 

 

Initialement prévu le 27 décembre, le second tour du scrutin présidentiel a été reporté au 24 janvier, le temps pour la commission indépendante d'évaluer le processus. Cette commission a indiqué dans son rapport que les élections tenues le 25 octobre étaient "entachées d'irrégularités". S'il tacle le CEP, Jude Célestin dénonce par ailleurs "l'ingérence de la communauté internationale", qui a largement financé le budget de ces scrutins.

 

 

 

 

 

Lundi à Port-au-Prince, les opposants les plus radicaux au pouvoir en place ont bloqué plusieurs rues du centre-ville en réclamant la mise sur pied d'un gouvernement de transition qui aurait pour mission d'organiser de nouveaux scrutins.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ICI.Radio-Canada.ca: Incidents à Haïti avant le second tour de la présidentielle (Le Figaro)

 

 

 

 

 

Mise à jour le lundi 18 janvier 2016 à 22 h 21 HNE

 

 

Radio-Canada avec Reuters

 

 

 

 

 

Des manifestants parfois violents sont descendus lundi dans les rues de Port-au-Prince pour réclamer la suspension du second tour de l'élection présidentielle prévu dimanche en Haïti, en dénonçant des irrégularités.

 

 

 

 

 

Plusieurs milliers de contestataires venant de quartiers pauvres ont défilé dans le centre de la capitale. Des véhicules ont été incendiés, des pierres jetées et une station-service a été attaquée.

 

 

 

 

 

« Si je dois prendre les armes, je le ferai. Je l'ai déjà fait par le passé », a dit un manifestant, Jacques Madiou, 40 ans, précisant que c'était après l'éviction du président Jean-Bertrand Aristide en 2004.

 

 

 

 

 

Jovenel Moïse, le candidat soutenu par le chef de l'État Michel Martelly, et Jude Célestin, ancien dirigeant d'une agence gouvernementale, se disputent le fauteuil présidentiel.

 

 

 

 

 

Mais Jude Célestin, deuxième lors du premier tour qui a eu lieu le 25 octobre dernier, accuse les autorités électorales de favoriser le parti au pouvoir.

 

 

 

 

 

Les manifestants réclament la création d'un gouvernement de transition et la tenue de nouvelles élections après le départ du président Martelly en février.

 

 

 

 

 

Plusieurs partis d'opposition ainsi que les partisans de Jude Célestin sont engagés dans cette campagne.

 

 

 

 

 

« Nous déclarons une semaine de rébellion pour bloquer l'élection du 24 anvier. Nous protesterons devant chaque bureau de vote », a prévenu Assad Volcy, secrétaire général de la Plateforme Pitit Desalin.

 

 

 

 

 

Dans le nord du pays, des inconnus ont incendié quatre locaux appartenant à la commission électorale, accusée par de nombreux détracteurs d'être à l'origine d'irrégularités lors du premier tour de la présidentielle. Quatre membres de la commission ont démissionné ces derniers jours.

 

 

 

 

 

L'autorité électorale a condamné les actes de violence et assuré que le second tour de la présidentielle aurait lieu comme prévu le 24 janvier.

 

 

 

 

 

La Constitution haïtienne prévoit que le nouveau chef de l'État doit prêter serment avant le 7 février.

 

 

 

 

 

 

 

 

EFE Ingles: Haiti opposition leader withdraws from runoff to protest "coup election"

 

 

Source: EFE Ingles

 

 

Date: January 19, 2016

 

 

Section: HAITI ELECTIONS -report-

 

 

Port-au-Prince, Jan 19 (EFE).- Haiti's opposition leader Jude Celestin, who officially withdrew his nomination Monday from the presidential runoff, lashed out at the international community for supporting a "coup election", referring to next Sunday's polls.

 

 

In a letter to the Provisional Electoral Council, or PEC, he stepped down from the runoff elections to be held on Jan. 24 and issued a public statement accusing the international community of double standards for holding "illegal elections" and treating Haiti as a "Second Level Country."

 

 

"The international community and the government have no respect for the Haitian people," said Celestin.

 

 

He urged the Haitian people to defeat this "unconstitutional plan" of selecting rather than electing a leader and stressed uniting against the enemies of the country.

 

 

"I'm not going to participate in an electoral coup (...) next Sunday," he added.

 

 

"Many people think that we are a group of idiots, but we want to respect the laws, do legal things," said Celestin.

 

 

He added he wants to "be a legitimate President, without fraud, with the popular vote and with the participation of the masses and from all classes."

 

 

Celestin was expected to go up against Jovenel Moise, the ruling party candidate, in the runoff to the presidential elections, which might be postponed a third time after his resignation.

 

 

Meanwhile, the PEC condemned Monday the burning of several of its offices in various locations in north Haiti, only a few hours before the opposition called out marches against the "fraud" committed during the first round of the presidential elections on Oct. 25, 2015.

 

 

The runoff was initially scheduled for Dec. 27 but Haitian opposition pressed President Michel Martelly to cancel it on grounds that the first round was fraudulent and biased towards the ruling party candidate. EFE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EFE Ingles: Violence returns to Haiti 6 days before elections

 

 

Source: EFE Ingles

 

 

Date: January 18, 2016

 

 

Section: HAITI ELECTIONS -report-

 

 

By Etant Dupain

 

 

Port-au-Prince, Jan 18 (EFE).- Violence returned Monday to various cities in Haiti, including this capital, where thousands of people demonstrated against the government and the presidential runoff set for six days from now.

 

 

Some of the protesters in Port-au-Prince threw stones at vehicles and buildings, burned tires and blocked several main streets with rocks.

 

 

The demonstration was called by the political opposition to protest the fraud they say was rampant in two elections in 2015.

 

 

The first round of the presidential vote was held on Oct. 25 and ruling-party candidate Jovenel Moise and opposition figure Jude Celestin were declared to be the top vote-getters.

 

 

Celestin had said on numerous occasions that he would not take part in a runoff, and he has now informed the Provisional Election Council - or CEP - that he has officially withdrawn from the race.

 

 

The protest in the capital came just hours after unknown vandals burned several election offices.

 

 

During the march, protesters called for a "revolution" to oust President Michel Martelly, who must leave office on Feb. 7, the first day of carnival.

 

 

Assad Volcy, the head of the Pitit Dessalines opposition party, issued a call to the public "to protest all over the country."

 

 

"The CEP has to leave so that a transitional government may organize free and democratic elections," Volcy told the media.

 

 

Meanwhile, Moise urged Haitians to turn out in large numbers to vote.

 

 

Two of the CEP's nine members have resigned in recent days and another was suspended for allegedly accepting a bribe.

 

 

An independent commission determined that there were "serious" irregularities during the initial vote in October. EFE

 

 

 

 

 

 

 

 

Reuters: UPDATE 1-Protesters vow to derail Haiti presidential vote; election offices burned

 

 

01/18/2016 22:47:46

 

 

Joseph Guyler Delva

 

 

Source: Reuters World Service Date: January 18, 2016

 

 

 

 

 

PORT-AU-PRINCE, Jan 18 (Reuters) - Stone-throwing protesters took to the streets of Haiti's capital on Monday to demand the suspension of a Jan. 24 presidential election over alleged irregularities, while in provincial areas unknown attackers burned several electoral offices.

 

 

Haiti is due to hold a run-off vote backed by international donors on Sunday, but tensions have risen since opposition candidate Jude Celestin said last week he would withdraw, on grounds that electoral authorities favored the ruling party.

 

 

Swiss-trained engineer Celestin, 53, came second in an October first round in the poor Caribbean nation, beaten by banana exporter Jovenel Moise, 47, the ruling party candidate.

 

 

Accompanied by a man playing trumpet, the several thousand-strong crowd grew angrier as it moved from poor neighborhoods into downtown Port-au-Prince. Some protesters burned vehicles, threw rocks and attacked a petrol-pump.

 

 

"If I have to take up weapons I will do that. I have done it in the past," said slum resident Jaques Madiou, 40, who said he had taken up arms after former president Jean-Bertrand Aristide, a leftist ex-priest, was forced from power in 2004.

 

 

Elections and transfers of power in Haiti have long been plagued by instability, and international observers said October's vote was relatively smooth. However, several of the 54 candidates alleged fraud in favor of Moise.

 

 

On Monday, Moise called on voters to participate in the second round, telling reporters that the election was a "turning point" that would strengthen Haiti's democracy.

 

 

The protesters demanded the creation of an interim government and fresh elections to be held after President Michel Martelly leaves office in February. The opposition groups included the Platform Pitit Desalin and supporters of Celestin.

 

 

"We declare this week the rebellion week to block the Jan. 24 election. We will protest in front of each voting booth and voting center," said Assad Volcy, deputy secretary general for Pitit Desalin.

 

 

"When Martelly leaves on Feb. 7 we want a provisional government to evaluate the electoral process and complete it," he said.

 

 

In the north of the country, unknown assailants burned four offices on Sunday night belonging to the electoral council, blamed by many critics for irregularities in the October vote. Four members of the electoral council resigned recently.

 

 

The Organization of American States said it deplored the violence against the election council. The council vowed to go ahead with the vote on Sunday.

 

 

(Editing by Frank Jack Daniel and Lisa Shumaker)

 

 

RWviaNewsEdge

 

 

 

 

 

 

 

 

AFP: Haiti protesters set fires, block streets ahead of presidential vote

 

 

01/18/2016 23:34:29

 

 

Source: AFP World News / English Date: January 18, 2016

 

 

Port-au-Prince, Jan 19, 2016 (AFP) -Hundreds of opposition protesters in Haiti burned tires and torched vehicles in Port-au-Prince Monday, ahead of a controversial second-round presidential vote.

 

 

Haiti heads to the polls Sunday to choose between opposition candidate Jude Celestin and government-backed rival Jovenel Moise.

 

 

The opposition has called October's first-round vote -- which saw Moise come out ahead of Celestin -- an "electoral coup" set up by President Michel Martelly, who cannot run for a second consecutive term under the constitution.

 

 

Meanwhile, in an interview with AFP Monday, Celestin said he would not even participate in the election, calling the vote a farce with "only one candidate," referring to Moise.

 

 

Celestin had already refused to take part in the campaigning process, and went so far as to tell AFP Monday he would not participate unless electoral reforms occurred.

 

 

An independent electoral commission concluded earlier this month that fraud and irregularities marred the first-round of voting on October 25 and that 60 percent of poll workers could not do their jobs properly.

 

 

Assuring the workers would be better prepared for the second-round, Haiti's Provisional Electoral Council decided to move forward with elections but pushed the date from December 27 to January 24, a move the opposition says does not go far enough.

 

 

"We are at the end of our tether and yes, we will use violence because we must respond to their violence against our rights," protester Joseph Onsy said, as a small group set fire to tires in the middle of an intersection in the downtown area of the capital.

 

 

Meanwhile Moise campaigned on Monday, calling on citizens to vote.

 

 

"We need the passion and competence of all of our citizens, regardless of their origin and political affiliation, to develop Haiti," he said.

 

 

"For me, it's an essential criteria to take into account in the formation of a new government," Moise added.

 

 

Only 26 percent of eligible voters took part in the first-round vote.

 

 

Since the end of the Duvalier dictatorship in 1986, Haiti -- already the poorest country in the Americas -- has been battered by a succession of political crises and contested elections.

 

 

Its fragile economy is still struggling to recover from the massive January 2010 earthquake that claimed about 200,000 lives.

 

 

 

 

 

 

 

 

ABC News: Several Election Offices Attacked in Haiti as Runoff Nears

 

 

 

 

 

By david mcfadden, associated press

 

 

 

 

 

PORT-AU-PRINCE, Haiti — Jan 18, 2016, 10:23 PM ET

 

 

Stone-throwing demonstrators on Monday smashed car windows and set at least two vehicles ablaze in Haiti's capital, hours after several electoral offices were attacked in northern towns as the country prepares for a Jan. 24 presidential and legislative runoff.

 

 

 

 

 

Roughly 2,000 protesters took to the streets in downtown Port-au-Prince calling for new elections and the immediate removal of outgoing President Michel Martelly, among other grievances. Roads were blocked with flaming tire barricades and more than a dozen motorists had their cars pelted with rocks. A truck and an SUV were torched by young men near a police station.

 

 

 

 

 

Police dispersed opposition protesters and cleared most roadblocks by late afternoon. Officers scattered some demonstrators with tear gas in the downtown slum of Bel Air, one of many impoverished areas where young people who've never held any kind of steady job are easy pickings for political actors looking for protesters for hire.

 

 

 

 

 

High school science teacher Elisme Nerius walked his 9-year-old son home from school near a barricaded intersection where black smoke was still billowing from burning tires.

 

 

 

 

 

"My hope is that when my boy is old enough to vote this country can finally hold decent and calm elections," Nerius said.

 

 

 

 

 

In northern Haiti, Police Inspector Michel Henri said three electoral offices were set on fire late Sunday in towns around the city of Cap-Haitien and at least two others were damaged by hurled rocks. Henri said the three offices that were set ablaze "weren't totally destroyed" because locals managed to douse the flames.

 

 

 

 

 

Gerardo de Icaza, electoral observation director at the Organization of American States, tweeted Monday that the OAS mission "deplores and strongly condemns" the violence targeting offices of Haiti's Provisional Electoral Council. The OAS called on Haitian political actors to reject violence and "act peacefully."

 

 

 

 

 

Last month, several government buildings were burned and one demonstrator was killed in scattered violent protests sparked by the release of final legislative election results.

 

 

 

 

 

Campaigning for Haiti's presidential runoff kicked off earlier this month, but only government-backed candidate Jovenel Moise has been campaigning. Opposition presidential candidate Jude Celestin is boycotting the scheduled Jan. 24 vote and said his party will not send any monitors to polling stations.

 

 

 

 

 

"We are moving toward a selection, not an election," Celestin told The Associated Press on Saturday.

 

 

 

 

 

Celestin leads an opposition alliance alleging widespread electoral fraud in favor of Moise, Martelly's chosen successor.

 

 

 

 

 

The United Nations, the United States and the OAS have said they support holding the final round this month so a transfer of power to a new leader can take place by a Feb. 7 constitutional deadline. The first round of voting was held on Oct. 25.

 

 

 

 

 

Electoral council officials have said that Celestin's name and photo will still appear on ballots because he never officially withdrew from the race, while the candidate asserts they have no right to do so without his authorization.

 

 

 

 

 

Haitian rights groups who have sent numerous monitors to observe the previous two rounds of balloting in August and October said Monday they will not send any monitors to voting stations on Jan. 24 because they don't believe it will be a legitimately democratic vote.

 

 

 

 

 

Augustin Jean Eden, who makes his living driving a brightly painted minibus known as a tap-tap, said he was worried that political gamesmanship would prevent any compromise.

 

 

 

 

 

"If they hold the elections on Sunday Port-au-Prince will be a disaster. Who would come out and vote?" he said as he watched a truck smolder.

 

 

 

 

 

——

 

 

 

 

 

David McFadden on Twitter: http://twitter.com/dmcfadd

 

 

 

 

 

El Huffington Post : La violencia vuelve a Haití a seis días de la segunda vuelta de las elecciones presidenciales

 

 

 

 

 

EL HUFFINGTON POST/ AGENCIAS

 

 

Publicado: 19/01/2016 10:48 CET Actualizado: hace 3 horas

 

 

La violencia callejera ha vuelto a las calles de varias ciudades de Haití, entre ellas la capital, Puerto Príncipe, donde miles de personas se han manifestado contra un presunto fraude electoral a seis días de la segunda vuelta de las presidenciales.

 

 

 

 

 

Algunos participantes en la protesta, que ha llegado hasta el Parlamento, han bloqueado las calles, han lanzado piedras contra vehículos, y han quemado neumáticos.

 

 

 

 

 

Durante la manifestación se han oído llamamientos a "una revolución" para echar al presidente, Michel Martelly, que debe dejar el poder el 7 de febrero, el mismo día en que se iniciará el carnaval.

 

 

 

 

 

El partido en el Gobierno ha respondido. El candidato oficialista, Jovenel Moise, ha invitado a los haitianos a participar masivamente en las elecciones.

 

 

 

 

 

"Por un Haití fuerte, por un mejor futuro, llamo a todo el pueblo a participar en este evento histórico", ha pedido, en una conferencia de prensa en la que no se permitieron preguntas.

 

 

 

 

 

A seis días de las elecciones, Moise ha asegurado que está preparado para las elecciones y para "tomar el mando". "Nos tienen miedo, ya que somos fuertes y nuestra campaña está avanzando muy bien. Espero que todos acudan a votar y cumplir con su deber para sacar a Haití de la miseria", ha agregado.

 

 

 

 

 

"Hay que dar prioridad al país y no al interés personal. Estoy llamando a todos a votar y elegirme como el próximo presidente para mejorar la situación del país. Estoy convencido de que el pueblo haitiano sabe lo que quiere", concluyó.

 

 

 

 

 

FRAUDE ELECTORAL

 

 

 

 

 

La marcha se ha producido sólo horas después de que unos desconocidos quemaran esta madrugada varias oficinas electorales situadas en el norte del país. Los motivos son los mismos que los de la marcha: la protesta contra el fraude que consideran que se cometió en las dos citas electorales de 2015.

 

 

 

 

 

El candidato de la oposición es Jude Celestin, un ingeniero de 53 años que quedó en segundo lugar en la primera vuelta electoral, celebrada el pasado 25 de octubre en la empobrecida nación caribeña, a la zaga del exportador de bananas Jovenel Moise, de 47 años, el candidato del partido gobernante.

 

 

Este domingo deben concurrir ambos de nuevo, aunque Celestin ha reiterado en numerosas ocasiones que no se presentará, ya que considera que el proceso es "una farsa" de un sólo candidato, aunque hasta el momento no es una decisión que haya comunicado formalmente a las autoridades electorales.

 

 

 

 

 

El consejo encargado de organizar los comicios vive su propio calvario: en los últimos días han renunciado dos de sus nueve miembros, y otro ha sido suspendido por, presuntamente, aceptar un soborno. La cita con las urnas costará 90 millones de dólares, una cantidad elevada en un país pobre.

 

 

 

 

 

Los comicios debieron realizarse el 27 de diciembre, pero la oposición presionó para que no se celebraran porque había habido fraude. Sus protestas obligaron al presidente Martelly a crear una comisión independiente para evaluarlos, que estableció que hubo "serias" irregularidades en el proceso.

 

 

 

 

 

El fantasma del aplazamiento ha provocado que el ambiente electoral sea prácticamente nulo en las calles de Puerto Príncipe, donde los ciudadanos realizan su vida normal, ajenos a la crisis política.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

teleSUR TV : Oposición amenaza con evitar balotaje presidencial en Haití

 

 

 

 

 

Publicado 19 enero 2016

 

 

 

 

 

Afirman estar cansados de los fraudes electorales y asegurar que responderán con violencia para defender sus derechos.

 

 

Opositores intensificarán las protestas y el bloqueo de calles en el centro e Puerto Príncipe por la realización de la segunda ronda de las elecciones presidenciales previstas para este domingo en Haití, informan medios internacionales.

 

 

 

 

 

"Estamos al límite y, sí, vamos a utilizar la violencia porque tenemos que responder a su violencia contra nuestros derechos", dijo Joseph Onsy durante la manifetsación.

 

 

 

 

 

Hace dos meses que la oposición intenta denunciar un "golpe de Estado electoral", supuestamente promovido por el  presidente Michel Martelly, quien no puede aspirar a un mando consecutivo según la Constitución.

 

 

 

 

 

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Cabe recordar qu en la primera vuelta de los comicios presidenciales realizada el pasado 25 de octubre, el gobierno, Jovenel Moise, obtuvo 32,76 por ciento de los votos, contra 25,29 por ciento para el opositor Jude Célestin.

 

 

 

 

 

No obstante, ese resultado fue denunciado por la oposición ante el Consejo Electoral Provisional (CEP), por supuesto fraude masivo en favor de Moise.

 

 

 

 

 

Célestin se retiró de la contienda a la segunda vuelta, que quedó prevista para el 24 de enero luego de que se nombró a una comisión independiente para investigar las acusaciones contra el aspirante oficial.

 

 

 

 

 

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Martelly fue quien designó la "comisión independiente de evaluación electoral", que en sus primeros informes alegó que los comicios estuvieron "manchados de irregularidades".

 

 

 

 

 

La oposición reiteró que continuará con las movilizaciones y amenazan con el aplazamiento de la jornada comicial, y los ciudadanos sigan ajenos a la crisis política que afecta el país.

 

 

 

 

 

 

 

 

Miami Herald: No women in new Haitian parliament

 

 

 

 

 

JANUARY 18, 2016 7:58 PM

 

 

Anti-elections protests intensify in Port-au-Prince ahead of Sunday’s runoffs

 

 

Women make up more than half of population

 

 

Six women left with a shot to win a seat in parliament

 

 

 

 

 

BY JACQUELINE CHARLES

 

 

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PORT-AU-PRINCE

 

 

As the Haitian Senate prepared to induct its newest lawmakers last week, outgoing Senate President Andris Riché couldn’t help but notice a disturbing trend inside the chamber’s wooden walls.

 

 

Not one female sat among the 14 newly elected black-suited senators or among the 10 existing ones.

 

 

“Despite all of the years of existence of our nation,” Riché said, “we are incapable of electing women in the Senate. We will be 30 guys deciding on the future of this country, while 53 percent of the population are women and they assume all of the economic responsibilities.”

 

 

Next door in the Lower Chamber of Deputies where 92 newly elected lawmakers were preparing to meet, the picture was equally stark:

 

 

The absence of female power-brokers in Haiti’s male-dominated political landscape comes despite a newly adopted constitutional amendment calling for a quota of at least 30 percent female participation in public offices, including elected posts. It also comes as Haitians increasingly see females at the helm of their leading foreign embassies. France and Canada both have a female ambassador, and until August, the U.S. Embassy was also headed by a woman. And Trinidadian diplomat Sandra Honoré heads the United Nations Peacekeeping Stabilization Mission.

 

 

"We recognize that the current political context has adversely affected women in their right to participate to national decision-making and to contribute to shaping the destiny of their nation," said Honoré. "This brings to the fore the importance of putting in place a legal framework that guarantees the implementation of the constitutional provision of a minimum 30% women's representation in public life."

 

 

Leo H. A, Spaans, senior resident director for the National Democratic Institute-Haiti (NDI), said, "we all were aware that only 8 percent of the candidates were women in the legislative elections, so we were prepared for modest outcomes."

 

 

"But the present situation definitely requires further reflection, which is taking place at various levels, and new strategies."

 

 

 

 

 

DESPITE ALL OF THE YEARS OF EXISTENCE OF OUR NATION, WE ARE INCAPABLE OF ELECTING WOMEN IN THE SENATE.

 

 

Sen. Andris Riché, former president of the Senate

 

 

Those reflections come as Haiti’s partial legislative and presidential runoffs, scheduled for Sunday, remain uncertain. On Monday, opposition protests against allegations of electoral fraud intensified in the capital as demonstrators threw rocks and burned tires and old cars. Crying revolution, protesters warned that they were engaged in a fight that could bring the country to civil war.

 

 

The intensified protests came as newly elected Senate President Jocelerme Privert continued the shuffle between foreign diplomats who are insistent that Sunday’s vote must go on and religious and private-sector leaders trying to prevent a deepening of the crisis. Meanwhile, the spokesman for the Provisional Electoral Council confirmed that fires had been set to four electoral offices in northern Haiti while police stopped a fifth from burning.

 

 

“We don’t have to choose violence,” Jovenel Moïse, the government-backed presidential runoff candidate, said in a morning press conference, where he called on Haitians to go to the polls despite a boycott by competitor Jude Célestin.

 

 

Célestin in a national radio address Monday night, called Sunday's runoff a "masquerade," and accused the international community of having "one democracy for you, and one for us." He asked Haitians to join him in a boycott of the balloting. His stance and letter declaring his non-participation now forces the government and the international community, which is largely paying the bill, to decide whether to go ahead with the vote with one candidate or postpone the runoffs.

 

 

Regardless of when the elections take place, political observers and feminists say the poor showing by female candidates in the legislative races requires a serious reflection.

 

 

“There was no political will to help them,” said Danièle Magloire, a leading feminist and activist. “Regardless of what is written on paper, there are certain actions that need to be taken in order to help women get elected.”

 

 

Ahead of the elections, a number of ambassadors and organizations expressed concerns about how to help women candidates. Seminars and receptions were held, and NDI launched a survey and focus group. The results showed that Haitians wanted to see more women represented in parliament and local government. It also showed that Haitian women preferred a female candidate by a margin of 3 to 1.

 

 

Those tendencies, however, were not reflected in the balloting.

 

 

Of the 1,855 candidates who ran for 139 parliament seats — 20 in the Senate and 119 in the Lower Chamber of Deputies — only six women successfully made it into the second round. Two of them are former lawmakers in the lower chamber.

 

 

“Part of the explanation may lay in the fact that cultural and behavioral change takes time,” Spaans said. “But there are also very practical reasons that keep women from succeeding as well. As women say themselves, it is difficult for them to get access to funding, to register themselves as candidates, to campaign, to pay for their poll-watchers, and to pay lawyers in case they will enter into a contestation process.”

 

 

Judith Benoit, who is one of the five women seeking a seat in the chamber of deputies, said there is also another aspect of Haitian political reality that she refuses to embrace.

 

 

“To enter into parliament you have to make deals,” said Benoit, a candidate on the VERITE (Truth) banner who is in a three-way runoff against two male candidates to represent the city of Cabaret. “I am not going to pay any money to win office.”

 

 

During the fraud-and-violence-marred Aug. 9 legislative first round, election officials suspended the vote in Cabaret. The election was rerun on Oct. 25, along with two dozen other districts.

 

 

 

 

 

WE NEED SOMEONE TO REPRESENT THE MOTHERS, THE WOMEN WHO ARE MISTREATED BY MEN, THE WOMEN WHO CAN’T FIND WORK.

 

 

Judith Benoit, candidate for Lower Chamber of Deputies

 

 

Even with the uncertainty clouding this weekend’s runoff, Benoit said she’s continuing with her door-to-door grassroots campaigning and media outreach in hopes of winning over voters.

 

 

“We have to be represented. We need someone to represent the mothers, the women who are being mistreated by men, the women who can’t find work, who are in agriculture but can’t find the means to plant,” she said.

 

 

Dieudonne Luma Etienne, the lone female in the Senate race where six seats remain to be decided, says its takes a certain kind of woman to go head-to-head with not just a male competitor but female voters.

 

 

“Generally, what the men do is a campaign of charm, to show the women that ‘When I’m elected I’m going to do this for you; I’m going to buy you this,’ And in general they don’t really deliver,” said Etienne, who is running for one of two seats in the North Department as a candidate on President Michel Martelly’s PHTK party banner.

 

 

“There are a lot of women who are competent, who possess the capacity even more so than some of these men who have been elected,” she added. “But the force you have to put behind your campaign, the energy you have to invest, the type of banditry you have to apply in order to get elected means you have to have a woman like Sen. Dieudonne to arrive here.”

 

 

 

 

 

 

 

 

Huffington Post : Humanitarian Aftershocks in Haiti

 

 

 

 

 

Posted:  01/18/2016 5:05 pm EST    Updated:  01/18/2016 5:59 pm EST

 

 

This Tuesday, the sixth anniversary of the earthquake in Haiti came and went with little fanfare.

 

 

 

 

 

On the one hand, this could be a sign of moving on. As Gina Athena Ulysse has powerfully demonstrated, Haiti needs new narratives. Maybe the earthquake story has run its course, in the foreign memory at least.

 

 

 

 

 

On the other hand, what is the story?

 

 

 

 

 

Last year, to mark the fifth, dozens of foreign journalists were on the scene. Last year, also on the 12th, Parliament's terms expired, leaving President Martelly to rule by decree and newly-minted Prime Minister Evans Paul to run the government. The political story displaced a sober analysis of the impact of the aid response, while policies to close camps at all costs displaced people a second (or third) time.

 

 

 

 

 

This year, the political crisis has become the story, with the anniversary only a footnote and analysis of foreign aid almost nonexistent.

 

 

 

 

 

Six years ago the world wept with Haiti, and along with our tears came one of the most generous humanitarian responses in history. Private individuals contributed $3.06 billion, and governments and other official sources pledged $13 billion. By itself, the U.S. Red Cross received half a billion in private donations.

 

 

 

 

 

The sixteen-billion dollar question often posed is, where did the money go? Journalists have made valiant efforts to come up with answers: in addition to local radio and print outlets animating a spirited conversation here in Haiti, Ayiti Kale Je conducted dozens of investigative pieces. Jonathan Katz published a scathing account of the ineptitude of the foreign aid response. Justin Elliot and Laura Sullivan's exposé of the Red Cross led to a Congressional inquiry. CEPR's blog, Haiti: Relief and Reconstruction Watch details statistics of failures and manipulation of foreign aid, particularly USAID and its "Beltway Bandits." Across the pond, Haiti Support Group kept the conversation alive in the U.K. and Europe.

 

 

 

 

 

Despite these efforts, the answers are often unclear.

 

 

 

 

 

What is clear to the majority of Haitian people is that the money didn't go to them. Assuming that all pledges materialized, were sent to Haiti, and were distributed to every person there regardless of impact from the earthquake, it would have totaled $1,600 per individual, $8,000 for a household of five.

 

 

 

 

 

An honest answer must acknowledge that indeed some progress was made: roads are being repaired or asphalted. Government buildings such as the Cour de Cassasion ("Supreme Court") and the l'Hôpital de l'Université d'État d'Haïti (the State University of Haiti, or "General Hospital") are starting to come up.

 

 

 

 

 

But these little signs of progress pale in comparison not only to the funds received, but to the need.

 

 

 

 

 

To put it quickly, Haiti was not "Built Back Better" as UN Special Envoy Bill Clinton promised it would. This cheerful slogan accompanied "Humanitarianism 2.0" - new ways of doing business, with local people and government in the driver's seat, "lessons learned" from the 2004 tsunami.

 

 

 

 

 

Another of Bill Clinton's slogans happened also to be the leitmotif of the Martelly administration: "Haiti Is Open for Business." In addition to the business of spending billions of aid dollars, the postquake reconstruction was the pretext for a boon in foreign investment: new industrial park in Caracol, high-end tourism in Île-a-Vache, not to mention advances in gold prospecting.

 

 

 

 

 

The all-too-evident failures quickly led to a "blame game." The first reflex was to blame the Haitian government and people. Commentators like Pat Robertson and the New York Times also pointed to Haitian culture.

 

 

 

 

 

Some of the coverage pointed the finger at foreign aid agencies, including NGOs. The shock and outrage was very real but it often led to ad hominem attacks against individual people and agencies, preventing us from seeing failures within the system itself.

 

 

 

 

 

Eventually the U.N. Office of the Special Envoy published lessonsfromhaiti.org - admitting three systemic shortcomings: first is that the model for humanitarian aid had rural settings in mind; second, a lack of coordination hampered efforts, linked to a weak state.

 

 

 

 

 

Haitian analysts, from people living in the camps to NGO directors, drew additional lessons, moving well beyond these self-critiques.

 

 

 

 

 

First, experience in Haiti demands asking not only where did the money go but what did it do?

 

 

 

 

 

Many people in Haiti experienced the aid as an aftershock, causing damage of its own. These humanitarian aftershocks include breaking families up, stoking divisions within communities, disrupting solidarity networks, and an increase in violence against women. Even granting good intentions of foreign agencies, the way aid was delivered excluded the population, and the supposedly "universal" policies crashed into Haitian cultural realities and institutions.

 

 

 

 

 

People across the spectrum in Haiti detail how they were treated "like animals" or even "worse than dogs." Ilionor Louis distilled an infantalization: aid agencies treated recipients like children, spending millions educating people how to wash their hands even as UN troops brought cholera to Haiti. Many foreign workers in the beginning earned $1000 per day, the equivalent of two families' rental assistance for a year. The ways in which the aid was militarized made crystal clear whose lives were more important. If it's not safe for foreign workers and their vehicles to enter a "Red Zone" or be out during a hurricane, local communities and aid workers are left to fend for themselves.

 

 

 

 

 

In addition to the exclusion and minimization of local experience and perspective, the humanitarian logic itself needs to be examined: structuring many responses is a "photo op." Rather than ask people where they got their water before the earthquake, and repair the pre-existing public taps at a fraction of the cost, the "solution" of choice was private water trucks where people could be photographed standing in long lines. The same could be said of temporary, or "T-shelters."

 

 

 

 

 

Camp leaders in Karade - now officially a "village" in order to not call it a camp and thus count residents as internally displaced people or "IDPs" - pose a very good question: why, if people needed schools, clinics, and housing, and people in the camps had skills as teachers, nurses, and masons, and billions in aid, this aid didn't go to local people to create their own solutions?

 

 

 

 

 

The answers go far beyond the blame-game, requiring us to take a sober look at the humanitarian enterprise itself that was worth $22 billion in 2013, up from $17.3 the previous year.

 

 

 

 

 

And maybe we can learn from Haitian solidarity. One such success story is ITECA, in Gressier, finishing up a project building local capacity while working with residents on rebuilding their homes.

 

 

 

 

 

What will be the new narrative? Who will write it?

 

 

 

 

 

Six years later people are degaje, doing what they can. In addition to the dignified memorials to the earthquake, students and activists at the Faculté des Sciences Humaines held a memorial for professor/activist Janil Lwijis, murdered minutes before the earthquake.

 

 

In the memory of Janil, a fierce critic of foreign imperialism in any form, including NGOs, activists continue the struggle for justice. To be seen is how this mobilization challenges the narrative of the elections, scheduled for January 24 with only one presidential candidate.

 

 

 

 

 

Six years after the earthquake, it's time to do away with the racist discourses that exceptionalize Haiti and see the humanitarian aftershocks in Haiti as a reality check.

 

 

 

 

 

Mark Schuller is Associate Professor of Anthropology and NGO Leadership Development at Northern Illinois University and affiliate at the Faculté d'Ethnologie, l'Université d'État d'Haïti. Schuller's research on NGOs, globalization, disasters, and gender in Haiti has been published in two dozen book chapters and peer-reviewed articles as well as public media. He is the author or co-editor of seven books, including Humanitarian Aftershocks in Haiti and Killing with Kindness: Haiti, International Aid, and NGOs (winner, Margaret Mead Award). He is co-director / co-producer of documentary Poto Mitan: Haitian Women, Pillars of the Global Economy. Schuller is co-editor of Berghahn Books' Catastrophes in Context: a Series in Engaged Social Science on Disasters and University of Alabama Press' NGOgraphies: a Series of Ethnographic Reflections of NGOs. He is board chair of the Lambi Fund of Haiti and active in several solidarity efforts.